Les Lois, livre II, Platon, vers le Ve siècle av. .-C., éducation musicale, rhétorique, formation d'un être humain, importance de la fête, critique du travail, danse, place d'autrui
L'éducation a une grande place dans nos sociétés modernes tout comme elle en avait une jadis. Ainsi, Platon s'est intéressé au sujet de l'éducation sous un prisme politique puisqu'il l'a fait dans Les Lois. Il expose ainsi sa vision de l'éducation et plus particulièrement de l'éducation musicale laquelle passe par la fête. Platon, dans le Gorgias, présente la rhétorique, l'art de bien parler, l'art de convaincre. Ainsi, il sait se montrer persuasif et évite le sophisme.
[...] Néanmoins, cette éducation se fait dans la joie et donne l'envie d'apprendre. Grâce à cette éducation, l'individu prend plaisir à voir de belles choses, à écouter de la bonne musique, etc. Cette éducation n'est-elle pas restrictive ? Fêter permet de se reposer selon l'auteur, mais ne faut-il pas travailler pour apprendre (faire des exercices, écrire, lire) ? L'apprentissage passe également par l'expérience. La musique, la danse sont rarement des arts individuels, mais ils nécessitent une troupe, un groupe, une communauté. B. La place d'autrui L'éducation musicale permet de vivre et d'apprendre avec autrui. [...]
[...] Les Lois, livre II – Platon (vers le Ve siècle av. J.-C.) L'éducation a une grande place dans nos sociétés modernes tout comme elle en avait une jadis. Ainsi, Platon s'est intéressé au sujet de l'éducation sous un prisme politique puisqu'il l'a fait dans Les lois. Il expose ainsi sa vision de l'éducation et plus particulièrement de l'éducation musicale laquelle passe par la fête. Platon, dans le Gorgias, présente la rhétorique, l'art de bien parler, l'art de convaincre. Ainsi, il sait se montrer persuasif et évite le sophisme. [...]
[...] Mais le travail ne nous rend-il pas libres en nous permettant par exemple d'assouvir nos désirs matériaux ? C'est en raison de ce fardeau que les divinités ont réalisé certains apports aux Hommes. B. L'apport des Dieux L'auteur compare le milieu naturel et notamment les animaux aux Hommes. Les animaux bougent, ils s'expriment. Les Hommes également. C'est la fête qui leur permet d'atteindre ce but et notamment les dons des Dieux : les sentiments de mesure, d'harmonie et de plaisir. La mesure peut être définie comme la modération dans le comportement, la retenue, la précaution. [...]
[...] Ainsi tous les comportements ne sont pas permis. L'harmonie exprime l'idée de groupe, d'ensemble agréable à écouter notamment. Enfin, le plaisir rejoint une sensation ou émotion agréable. L'idée de don signifie que ces comportements, ces sentiments ne sont pas innés. Un Homme ne peut-il pas ressentir du plaisir sans interaction avec autrui ? Les animaux n'ont pas eu besoin de cet apport, c'est tout naturel chez eux. Pourquoi ça ne l'est pas chez l'Homme ? Ces apports seront pris en considération et utilisés dans le cadre de l'éducation. [...]
[...] Le chœur transposé à la société serait : la réunion de sujets, d'Hommes vivant dans un monde similaire, traversées par les mêmes joies, peurs, angoisses et les mêmes lois. L'éducation permet à l'Homme d'utiliser sa raison et de posséder ses opinions propres. Cette éducation peut passer par la musique, par l'art. Dans ce cas, une part de subjectivité est présente si l'éducation n'est pas solide, empêchant un discernement propre. L'art permet toutefois un rassemblement de personnes joyeuses, partageant les mêmes mouvements. [...]
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