Problème : Selon quel principe l'homme peut revendiquer qu'une chose lui appartient sans qu'autrui puisse lui disputer ce droit ?
Thèse : Le travail permet à chacun de s'approprier les biens qu'offrent la nature dans la mesure où le travail fait sortir l'état naturel des biens, autrement dit qu'ils appartiennent à tous les hommes.
[...] Néanmoins, l'auteur nuance ses propos en envisageant une possibilité d'objection à sa thèse. Puisqu'au départ, tout appartient à tout le monde, prendre quelque chose pour soi ne serait-ce pas comme prendre ce qui ne nous appartient pas ? (...)
[...] Locke émet une contre-thèse qui s'avère incohérente (ligne11 à 16) pour réaffirmer plus méthodiquement sa thèse (ligne16 à 25). Ligne 1 à 6 (Celui qui [ ] les a ramassées): L'auteur énonce de prime abord un exemple concernant le fait de se nourrir qui suppose une forme d'appropriation puisque qu'il y a consommation. Or cette appropriation est légitime puisqu'elle est vitale. Dès lors, l'auteur fait référence à la nature dans la mesure où l'homme se nourrit de glands. L'état de nature est un moment qui précède la société ainsi que toute culture. [...]
[...] Et le fait qu'on se saisisse de ceci ou de cela ne dépend pas du consentement explicite de tous. Ainsi, l'herbe que mon cheval a mangée, la tourbe qu'a coupée mon serviteur et le minerai que j'ai déterré, dans tous les lieux où j'y ai un droit en commun avec d'autres, deviennent ma propriété, sans que soit nécessaire la cession ou le consentement de qui que ce soit. Le travail, qui était le mien, d'arracher ces choses de l'état de possessions communes où elles étaient, y a fixé ma propriété. [...]
[...] Commentaire de texte : LOCKE, Second traité du gouvernement civil TEXTE ETUDIE : Celui qui se nourrit des glands qu'il a ramassés sous un chêne, ou des pommes qu'il a cueillies aux arbres d'un bois, se les est certainement appropriés. Personne ne peut nier que ces aliments soient à lui. Je demande donc : Quand est-ce que ces choses commencent à être à lui? Lorsqu'il les a digérées, ou lorsqu'il les a mangées, ou lorsqu'il les a fait bouillir, ou lorsqu'il les a rapportées chez lui, ou lorsqu'il les a ramassées ? [...]
[...] Ligne 16 à 25 (Nous voyons [ ] ma propriété): Dès lors, Locke affirme de nouveau sa thèse en faisant allusion au monde d'aujourd'hui. En effet, de nos jours, tout a été répartis entre les hommes mais le travail d'un autre peut tout de même nous appartenir comme le montre les différents exemples tel un serviteur à son maitre. Qui plus est, Locke montre que la nature est offerte à l'homme dans le but d'être travaillé et lui donner de la valeur. [...]
[...] En effet, le travail transforme la nature sans pour autant nier son importance. En effet, la nature, qualifiée de mère commune satisfait les besoins de l'homme. Ligne 11 à 16 (quelqu'un [ ] des choses): Néanmoins, l'auteur nuance ses propos en envisageant une possibilité d'objection à sa thèse. Puisqu'au départ, tout appartient à tout le monde, prendre quelque chose pour soi ne serait-ce pas comme prendre ce qui ne nous appartient pas ? Dès lors, ne devrions-nous pas demander une autorisation ? [...]
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