Passivité, contrat social, Locke, individualisme possessif, analyse matérialiste
Il est considéré comme le fondateur de l'individualisme possessif, d'un système libéral (comme Hobbes, sauf que lui il nous donne à voir ce qu'exige le libéralisme = monopole de l'exercice de la force par l'Etat). Locke propose un système de gouvernement qui inscrit des perspectives démocratiques au cœur du libéralisme et en ce sens, il devient l'auteur le plus adéquat à la justification du libéralisme.
C'est ce qui peut expliquer le changement d'attitude entre Hobbes et Locke : Hobbes se dirige vers l'analyse matérialiste (le corps, ses désirs, ses passions) et Locke qui propose une vision déjà culturelle des rapports sociaux.
Locke est perçu comme incarnant de manière assez nette l'individualisme lié au protestantisme donc on peut interpréter Locke à partir de ce que propose Max Weber : on a une condition humaine particulière, qui n'est pas la plus heureuse.
[...] Locke espère que le système de tolérance, assuré par le judiciaire, évitera la subversion des règles éco et sociales par des règles de type théologique. il s'en tient à une compréhension associative : les cultes regroupent des individus qui ont une représentation commune, elle s'oppose à l'institution : l'asso ne dépasse pas le niveau des individus. Cette compréhension a pu trouver le champ favorable à son expansion aux USA : il revient aux tribunaux de faire en sorte que les cultes restent à leur place, ne s'immiscent pas dans la réglementation positive, que ce soit le libre développement qui soit assuré. [...]
[...] Locke veut dépasser cette conception : on ne peut pas dire que les rois sont les dépositaires de l'autorité divine car Dieu est le seul qui possède l'autorité, il ne l'a pas délégué. - C'est une représentation réformée du christianisme : il faut trouver un autre moyen pour continuer à être chrétien autrement que par le passé. C'est ce que développe Le second traité : on y retrouve un schéma qui est devenu un schéma ordinaire de présentation de l'Etat actuel des choses et de ce que nous avons à faire par rapport à cela. [...]
[...] l'esprit est à la fois passif (reçoit de sa sensibilité) et actif (il organise). La passivité : recevoir les idées par la sensibilité - L'esprit est impressionné, au sens où quelque chose s'imprime sur lui. Ce moment de l'impression est celui où l'esprit reçoit des idées simples. L'esprit se souvient d'avantage des impressions que de ce qui a causé les impressions. Il y a déjà un décalage entre ce qui a causé notre impression et ce que nous en retenons, cad ce qui s'est gravé dans notre esprit. [...]
[...] - Pour ce qui est de droit soit effectivement positif, il faut une invention institutionnelle : si on laissait la situation initiale se perpétuer, sans ajouter de l'institution, ce qui est de droit ne pourrait pas être réalisé (la justice serait un système de vengeance, de guerre) donc on serait dans l'impasse. Il faut l'inventivité sociale pour que ce qui est légitime devienne légal c'est le moment du contrat social. la justice a nié la situation originelle Le moment du contrat social - La question de l'institution se résume finalement dans l'idée des conditions par lesquelles le droit naturel peut être garanti, sauvegardé. [...]
[...] - Pour surmonter ses difficultés face au dev du libéralisme, il faut attendre de nvx auteurs, comme A. Smith : s'il y a une main invisible, il faut aussi une main visible dont on ne peut pas se passer. La conception religieuse : A l'intérieur des représentations religieuses, il peut y avoir des contradictions, il peut y avoir des conceptions rationnelles de la religion : elle ne doit pas contrarier la raison. Pourtant, elle trouve en face d'elle de nbx concurrents. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture