Tout comme la philosophie, la science correspond à la recherche de la vérité. C'est-à-dire qu'elle cherche à comprendre les mécanismes de ce qui nous entoure et nous constitue. Par limites, et remarquons le pluriel, on peut tout d'abord penser à la négation qui serait alors l'infini et dans ce cas, on peut affirmer que la science n'a aucune limite dans le sens où elle cherche à expliquer des phénomènes relatifs à tous les sujets qui nous entourent (météorologie, archéologie, etc.) sans distinction aucune. Mais on peut également penser limites dans le sens de règles que la science s'impose ou qu'on lui impose, ou encore dans le sens d'obstacles qui entravent la recherche de la vérité. Mais alors, qu'est-ce qui empêche la science de pouvoir accéder à la vérité ? Peut-on contourner ces obstacles et accéder ainsi à la vérité ?
On peut alors se demander si la recherche de la vérité est impossible ?
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Croire que la vérité est possible à atteindre relève de l'illusion, selon Nietzsche. Après cette affirmation, il va s'intéresser à notre volonté de toujours vouloir la vérité. Il apparaît alors dans ses propos que la vérité est une valeur. Mais il faut tout d'abord briser l'identification philosophique qui dit que tout ce qui est vrai est réel. Supposons que je prenne pour exemple l'herbe. On pourra convenir que l'herbe est réelle mais y-aurait-il un sens à dire que l'herbe est vraie ? Quand je dis que l'herbe est vraie, je reconnais son existence. La vérité ne se limite donc pas à une simple reconnaissance et repose plus sur notre interprétation, notre jugement. En effet, si je dis « cela est de l'herbe » en désignant de la paille alors mon affirmation est fausse, tandis que si je désigne de l'herbe, elle devient vraie (...)
[...] Conclusion En conclusion, on peut dire que si la recherche de la vérité était impossible, toute avancée scientifique serait alors de la même manière impossible. Or, la science a progressé, a avancé de nouvelles théories, a apporté de nouvelles démonstrations et ça, c'est réel et vrai. La science expose des faits, des résultats et propose des modèles et des solutions et tend à se rapprocher de la vérité mais ce n'est pas dit qu'elle l'atteigne un jour, si tant soit qu'il existe une vérité. [...]
[...] Il apparaît alors dans ses propos que la vérité est une valeur. Mais il faut tout d'abord briser l'identification philosophique qui dit que tout ce qui est vrai est réel. Supposons que je prenne pour exemple l'herbe. On pourra convenir que l'herbe est réelle mais y-aurait-il un sens à dire que l'herbe est vraie ? Quand je dis que l'herbe est vraie, je reconnais son existence. La vérité ne se limite donc pas à une simple reconnaissance et repose plus sur notre interprétation, notre jugement. [...]
[...] La science a-t-elle des limites ? Introduction Tout comme la philosophie, la science correspond à la recherche de la vérité. C'est-à-dire qu'elle cherche à comprendre les mécanismes de ce qui nous entoure et nous constitue. Par limites, et remarquons le pluriel, on peut tout d'abord penser à la négation qui serait alors l'infini et dans ce cas, on peut affirmer que la science n'a aucune limite dans le sens où elle cherche à expliquer des phénomènes relatifs à tous les sujets qui nous entourent (météorologie, archéologie, etc) sans distinction aucune. [...]
[...] La science est-elle alors conforme à ses principes ? Nous assure-t-elle une bonne connaissance de la réalité, du monde qui nous entoure pour être assuré de son efficacité ? III- Possibilité de remise en cause des théories scientifiques La science, si elle semble posséder une dimension certaine de par sa rigueur, elle laisse également place au doute. En ce sens, elle admet pouvoir être remise en cause, et c'est sûrement sa plus grande force car elle arrête à partir de ce moment là d'être un obstacle pour elle même. [...]
[...] C'est sur ce point, ce lien entre vérité et réalité que veut nous mettre en garde Nietzsche. A trop vouloir rendre le réel, la science rend en fait un monde mort à cause des interprétations et donc des modèles faits par les hommes qui en découlent. On comprend par là que l'interprétation du réel est alors un obstacle à la bonne connaissance du réel, et en ce sens, la science ne serait-elle pas un obstacle à elle-même ? II- La conformité de la proposition implique une conformité de la science à ses principes On comprend ainsi qu'une interprétation, erronée de surcroît, serait nuisible à la recherche de la vérité. [...]
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