Hobbes dit que « le pouvoir d'un homme consiste dans ses moyens présents d'obtenir quelque bien apparent futur ». Le pouvoir est donc tout à fait réel, mais entièrement porté sur l'avenir. On peut distinguer alors le pouvoir de et le pouvoir sur. Le pouvoir de est une action possible, en puissance dans l'homme, il ne s'agit là que d'une possibilité, d'une capacité, comme le pouvoir de marcher, de manger, de conduire… Ce pouvoir est mieux désigné par le terme de puissance. Le pouvoir sur est une forme spéciale du pouvoir de, une puissance particulière qui ne porte que sur les êtres humains. Le pouvoir sur, qui est le pouvoir au sens strict, est une action possible sur la volonté de quelqu'un d'autre, comme le pouvoir de commander, d'ordonner et de se faire obéir. La puissance, nous la partageons avec le reste de la nature, le pouvoir quant à lui n'est qu'humain, et repose entièrement sur une relation dominé/dominant. Quand la puissance n'est qu'une possibilité, qu'une potentialité certes réelle, le pouvoir lui est déjà une réalité. Pouvoir marcher, ce n'est pas marcher, mais pouvoir commander, c'est déjà commander. Le pouvoir s'exerce même quand il n'agit pas, il gouverne même quand il n'ordonne pas. Le terme de pouvoir désigne plusieurs choses : soit il s'agit d'une autorité quelconque - c'est-à-dire un pouvoir légitime ou reconnu - ainsi que de la qualité (la vertu) qui sert à l'exercer ; c'est le droit de commander et l'art de se faire obéir.
Quelles sont les limites du pouvoir ? Comment sont-elles fixées, sont-elles tacites, exprimées ? D'où viennent-elles, sont-elles internes, externes au pouvoir ? Sont-elles nécessaires ? Dans une monarchie absolue, le pouvoir du monarque est-il vraiment sans limites ?
[...] Elles peuvent être exprimées, ou plus ou moins tacites. Dans la monarchie, forme de gouvernement où le pouvoir est détenu par un seul, mais gouvernant par des lois fixes et établies, le monarque est donc censé respecter une Constitution, son pouvoir est donc limité premièrement par un texte de loi. En revanche rien ne le pousse expressément à agir en vue du bien public, mais Montesquieu dit que la monarchie a un autre principe, qui fait agir le monarque de la même façon que s'il devait agir pour le bien du peuple, qu'est celui de l'honneur. [...]
[...] On peut distinguer alors le pouvoir de et le pouvoir sur. Le pouvoir de est une action possible, en puissance dans l'homme, il ne s'agit là que d'une possibilité, d'une capacité, comme le pouvoir de marcher, de manger, de conduire, Ce pouvoir est mieux désigné par le terme de puissance. Le pouvoir sur est une forme spéciale du pouvoir de, une puissance particulière qui ne porte que sur les êtres humains. Le pouvoir sur, qui est le pouvoir au sens strict, est une action possible sur la volonté de quelqu'un d'autre, comme le pouvoir de commander, d'ordonner et de se faire obéir. [...]
[...] Le terme de pouvoir désigne plusieurs choses : soit il s'agit d'une autorité quelconque - c'est-à-dire un pouvoir légitime ou reconnu - ainsi que de la qualité (la vertu) qui sert à l'exercer ; c'est le droit de commander et l'art de se faire obéir. Soit il s'agit d'une domination, le droit de commander est alors exercé par et grâce à la force, il ne s'agit plus alors d'un droit. On désigne aussi par pouvoir le corps constitué qui, dans une société, détient l'autorité, c'est-à-dire le gouvernement. Il existe plusieurs types de gouvernement, et donc plusieurs types de pouvoirs. Le pouvoir est très souvent politique, posséder le pouvoir politique, c'est posséder le droit de commander dans les affaires publiques d'un Etat. [...]
[...] De façon très simple, obéir à ses parents dans son enfance est une question de survie. Les parents ont donc un grand pouvoir sur leur enfant, un pouvoir légitime aux yeux de tous, car il est censé aller dans l'intérêt de l'enfant, et qui apparaît comme étant sans limite, les parents décident pour l'enfant, font les règles, les font appliquer, et s'occupent aussi des punitions. Mais le pouvoir parental, de façon générale, est très fortement influencé par l'affection que les parents portent à leur enfant. [...]
[...] On désigne par le terme de limite la ligne qui marque la fin d'une étendue, d'un espace, la borne d'une action, d'un pouvoir. Une limite est aussi ce qui sépare un territoire d'un autre, contigu. C'est aussi un point que ne peut ou que ne doit pas dépasser une activité, une influence, comme les limites fixées par la loi. Enfin, de façon très pragmatique, une limite est un point que ne peuvent dépasser les possibilités physiques ou intellectuelles. Quelles sont les limites du pouvoir ? Comment sont-elles fixées, sont-elles tacites, exprimées ? [...]
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