Exposé critique de Littérature de Non-Lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité de Marc Augé. Etude des non-lieux urbains, de l'ère de l'hypermodernité, de la post-modernité. La place de l'individu dans cet environnement ; l'urbain dans la solitude et l'hypermodernité de la ville sont évoqués.
[...] La non-consommation, ou la dé consommation est un symptôme important de la saturation de l'objet. La non-action, c'est le plaisir de ne rien faire ensemble. On observe une pluralité des codes, une formation des communautés émotionnelles éphémères Homo anonymus évolue dans l'instantanéité et la collectivité L'expérience urbaine vient faire du lieu un non-lieu. Il faut reconquérir le sens du local dans un imaginaire du non-lieu et de la cité virtuelle qui l'annule, reconquérir des lieux, mais aussi reconquérir un lieu qui fasse communauté politique et ne soit pas un espace de repli. [...]
[...] La forme spatiale du réseau et l'espace spécifique des flux empêcheraient l'existence de lieux en cet endroit, puisque les situations seraient définies par les flux. En fait, le réseau de communication est une configuration spatiale fondamentale : les lieux n'y disparaissent pas, mais leur logique et leur signification sont absorbées par le réseau. Le non- lieu peut être schématiquement défini alors par l'exemple de la périphérie urbaine : elle s'étend indéfiniment, et il est désormais possible de s'établir n'importe où, pourvu qu'on puisse se brancher au réseau. [...]
[...] Seule vérification : à l'entrée ou à la sortie. Le passage des utilisateurs dans les non-lieux s'apparente donc à une parenthèse (cf la publicité pour les grandes surfaces) L'invasion de l'espace par l'écriture. Marc Augé fait remarquer que l'individu est relié à son entourage par des mots. Pour les non-lieux, il fait remarquer que tout dialogue ne s'exerce que dans un sens : des conseils, injonctions, informations qu'on lu fournit, et où l'interlocuteur est toujours une personne morale, publique. Tout d'abord, les non-lieux sont définis par des mots et des textes qu'ils nous proposent (ne pas fumer, prendre la file de droite, le code de la route). [...]
[...] Lieux = lieux pratiqués = lieu anthropologique La sur modernité impose à l'acteur social une nouvelle manière de vivre et de percevoir l'espace et les lieux. La solitude serait la nouvelle épreuve moderne imposée par l'apparition et la prolifération des non-lieux urbains. Marc Augé désigne par les non-lieux deux réalités complémentaires mais distinctes : des espaces constitués en rapport à certaines fins (transports, transit, commerce, loisirs), et le rapport que les individus entretiennent avec ces espaces. Les non-lieux médiatisent tout un ensemble de rapports à soi et aux autres qui ne tiennent qu'indirectement à leurs fins : comme les lieux anthropologiques créent du social organique, les non-lieux créent de la contractualité solitaire. [...]
[...] On peut évoquer la ville de Montréal, qui vit l'hiver dans une ville souterraine. Il existe un paradoxe de l'imaginaire mondial. On assiste à une homogénéisation du quotidien à travers un ensemble d'objets quotidiens. On voit apparaître et grandir une véritable transnationalité technologique, bureaucratique et consommatoire. Les lieux urbains transnationaux : consommer du dentifrice allemand, boire du café brésilien, de la musique américaine, entre l'anonymat du self- service et le traitement personnalité des consommateurs (avec des cartes de fidélité par exemple). [...]
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