Dissertation de Philosophie sur la liberté. Qu'est-ce qu'être libre ? Comment le devient-on ? Est-ce qu'être libre c'est pouvoir faire tout ce que l'on veut ? Où réside exactement la liberté ?
[...] Je serais donc un être dépourvu de responsabilité ? Ainsi, tous les délits et crimes qui je commettrais ne pourraient m'être imputés ? Je serais donc un peu comme le chien de l'un des exemples précédents. Or, pour Kant, c'est justement la moralité qui fait la dignité et la supériorité de l'Homme. Pour lui, l'Homme sait qu'il est libre par l'expérience d'une résistance aux penchants naturels, c'est donc paradoxalement le devoir qui révèle la liberté humaine. En effet, si j'ai envie de tuer quelqu'un, est-ce réellement le fait que je sache que je serais condamné, ou le fait que je sache que cela serait contraire à ma morale, qui m'empêcherait de le faire ? [...]
[...] Qu'est-ce qu'être libre ? Comment devient-on libre ? La liberté semble au premier abord se définir comme l'absence de contraintes. Etre libre serait donc pouvoir échapper à toute sorte de déterminisme ? Notamment comme le déterminisme social, c'est-à-dire, la contrainte exercée par autrui. Or, selon Rousseau l'homme est né libre et partout il est dans les fers donc, même si de droit l'Homme est libre, il rencontre partout des obstacles. En ce sens, la liberté ne résiderait-elle pas plutôt dans la libération de ces contraintes ? [...]
[...] Mais qu'est-ce qu'être véritablement libre ? Pour répondre à cela, nous verrons tout d'abord que la liberté réside dans l'absence d'obstacles. Puis nous étudierons la place du déterminisme et de la morale. Enfin, nous nous demanderons si être libre est un idéal ou bel et bien une réalité. La liberté réside dans l'absence d'obstacles. Etre libre c'est faire tout ce que l'on veut : Au premier abord, être libre c'est pouvoir faire tout ce qui me plaît et donc ne rencontrer aucun obstacle, ni aucune limite. [...]
[...] N'est-il pas alors une source de souffrances et d'insatisfactions ? Un autre exemple, ayant une fin plus radicale peut-être proposé ici, celui de l'âne de Buridan. Cet animal, qui se trouvait à égale distance de deux picotins d'avoine finit par mourir de faim. L'absence de contrainte ne semble donc pas pouvoir être qu'une condition négative de la liberté. C'est notamment ce qu'exprime Descartes dans ses Méditations métaphysiques, 4ème méditation pouvant être synthétisé par la citation suivant : Si je connaissait toujours clairement ce qui est vrai de ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre, sans jamais être indifférant Nous ne pouvons donc être en mesure d'affirmer, que la liberté est un sentiment immédiat de faire tout ce qui ne plait autrement dit, l'idée d'une volonté absolument indéterminée, s'éprouve dans l'expérience de choix. [...]
[...] La possibilité de choisir, de se déterminer par sa propre volonté serait donc possible ? A bien y réfléchir, cela semble justifié, car je ne suis pas comme l'animal, ce n'est pas mon instinct seul qui me dirige. Selon Descartes, l'Homme a deux facultés, d'un côté la volonté infinie, qui peut tout vouloir, désirer, et de l'autre un entendement limité. Pour lui, connaître, c'est faire porter la volonté à ce que présente le bon sens, le jugement. L'erreur serait donc une précipitation de la volonté, qui affirmerait comme vrai ce qui n'est pourtant pas véritablement définit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture