Dans le dernier siècle, les avancées techniques en neurobiologie ont permis de mieux comprendre comment le cerveau fonctionnait. Les découvertes ont amené les philosophes à se poser des questions sur ce qu'impliquent ces résultats au niveau éthique. Nous pouvons citer l'apport récent des sciences neurocognitives et de la génétique qui ont permis de remarquer plusieurs faits : par exemple le degré d'adrénaline dans le corps peut nous permettre de mieux résister à la colère. Le fait d'avoir une mutation à un gène : par exemple s'il y a une mutation sur le gène qui est normalement responsable de la production de l'enzyme monoamine oxydase A (MAOA) et qu'à cela s'ajoute une éducation abusive, on peut prédire assez bien que la personne aura des comportements irrationnels et d'automutilation (...)
[...] Le plan sur lequel elle est pour l'instant est de punir sans prise en charge par la suite. Cette justice apparaît plus comme un esprit de vengeance plutôt qu'un esprit d'utilité sociale. De plus la justice actuelle repose beaucoup sur les déclarations des criminels sur le fait qu'il avait l'intention ou pas de faire le crime et s'ils savent que c'est mauvais. Mais beaucoup de délinquants agissent en croyant qu'ils ont le contrôle. Alors qu'ils ne savent tout simplement pas quels facteurs les déterminent. [...]
[...] Pour mieux comprendre reprenons un schéma de la thèse de Frédéric Gilbert. Schéma : PPM : Potentiel de préparation motrice IP : Intention préalable IA : Intention en action M : Mouvement ms : milliseconde Dès qu'une intention préalable est formée, c'est-à-dire qu'une action est bien définie pour un but bien défini, l'information est envoyée au cortex pariétal qui va préparer l'action et va alors envoyer à son l'information au cortex moteur. C'est à ce moment-là qu'on enregistre le début du potentiel de préparation motrice. [...]
[...] Par cette technique, il va obliger la personne à appuyer sur le bouton de la sonnette en activant l'aire motrice avec l'électroaimant. Le mouvement se fait alors sans intention. L'écart passe à 300 ms entre la prise de conscience de l'action la perception de celle-ci. Il semble que le cerveau prenne plus de temps à prendre conscience de son action s'il n'en avait pas l'intention. Ainsi Haggard conclut que plus l'écart est près des 200 ms plus on a de chance de s'approprier l'acte. Qu'est ce qui permet d'anticiper l'action ? une copie de l'intention en action. [...]
[...] INTRODUCTION Dans le dernier siècle, les avancées techniques en neurobiologie ont permis de mieux comprendre comment le cerveau fonctionnait. Les découvertes ont amené les philosophes à se poser des questions sur ce qu'impliquent ces résultats au niveau éthique. Nous pouvons citer l'apport récent des sciences neurocognitives et de la génétique qui ont permis de remarquer plusieurs faits : par exemple le degré d'adrénaline dans le corps peut nous permettre de mieux résister à la colère. Le fait d'avoir une mutation à un gène : par exemple s'il y a une mutation sur le gène qui est normalement responsable de la production de l'enzyme monoamine oxydase A (MAOA) et qu'à cela s'ajoute une éducation abusive, on peut prédire assez bien que la personne aura des comportements irrationnels et d'automutilation. [...]
[...] Cependant les résultats doivent continuellement être soumis à un débat permanent. Il semble donc essentiel, tout en demeurant prudent, de voir ce que peut apporter la neurologie à la définition du libre arbitre, du déterminisme et de la responsabilité. Pour commencer, nous verrons d'abord en quoi consiste le libre arbitre et le déterminisme dans le débat philosophique. Puis dans une seconde partie les apports de la neurologie qui touche de près la question d'être déterminé ou d'être libre de choisir. [...]
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