Libido, pulsions, sexualité, sexualité infantile, désir, désir sexuel, force inconsciente variable
L'être humain a des besoins et des désirs. En psychanalyse on les traduits par « pulsions ». Il existerait des pulsions différentes pour chaque type de besoin, par exemple la faim (besoin de se nourrir). Sur le plan du désir sexuel, la pulsion est la libido. Mais une pulsion c'est quoi ? Une pulsion c'est une force inconsciente variable, entre le psychisme et le somatique (relatif au corps), qui oriente le sujet vers un certain objet pour le satisfaire. On peut aussi parler d'énergie comme une grandeur quantitative mais qu'on ne peut pas mesurer
[...] Selon Freud, les névroses et les perversions constituent des transformations pathologiques de la libido. En finalité Freud établit une distinction entre la libido narcissique et la libido objectale (relative aux objets). La première investit le Moi : l'enfant ne peur pas encore se considérer comme un sujet (il est centré sur lui même). Et dans la deuxième le sujet investit des objets externes. On voit alors le Moi de l'enfant déplacer sa libido dite narcissique sur l'extérieur, en clair ; il prend un autre objet que lui comme objet d'amour. [...]
[...] Il y a alors 2 événements marquants. Le premier est la découvert des différences des sexes. Le garçon pense que la fillette a été castrée. Il va alors craindre de se faire lui même castrer, en plus ses parents le menacent lorsqu'il touche son pénis. Cette crainte se nomme « le complexe de castration » et va influer sur le caractère de l'homme. Mais lorsqu'il va découvrir que la fille n'a jamais eu de pénis et n'est pas castrée il va développer un dédain, mépris pour le sexe opposé qui pourra se prolonger. [...]
[...] L'étape qui est réputée la plus difficile à franchir est, selon Freud, celle du stade phallique. En effet, à partir de ce stade, la sexualité infantile qui était autoérotique, est désormais relative à l'objet : la libido commence à se focaliser sur les parents. Le choix « amoureux » de l'enfant se tourne vers le parent du sexe opposé. C'est cela que Freud nommera « le complexe d'Œdipe ». La résorbassions de ce complexe se fera à la fin du stade phallique. [...]
[...] Nous apprendrons par la suite que l'union sexuelle n'est pas le seul et unique but. Le doute reste installé, car le verbe « croire » laisse la même impression d'incertitude que le terme hypothèse. Cette science est incertaine. Un objet sexuel c'est quoi ? : C'est le sujet qui provoque l'attirance sexuelle. Le but sexuel c'est quoi ? : C'est l'action à laquelle la pulsion nous pousse. On parle aussi, lorsqu'il y a plusieurs buts et objets sexuels, de déviations relatives. [...]
[...] Ce soulagement va procurer du plaisir. Ses parents l'obligeront à se soulager aux bons moments et il apprendra à contrôler son besoin. Il apprend et découvre alors son propre pouvoir. Celui d'évacuer ou non quand ses parents le lui demandent. Le fait de donner ou garder ses excréments ont une influence sur certains trais de son caractère comme l'entêtement, l'avarice etc. Stade phallique (entre 3-5 ans) Les parties génitales sont les principales parties érogènes. La zone érogène qui domine est constituée par les organes génitaux, le pénis chez un garçon et le vagin chez une fille. [...]
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