Philosophie, liberté, temps libre, plaisir, désir, désir artificiel, volonté, envie, Hobbes, Descartes, Emmanuel Kant, pouvoir, responsabilité, esclave, liberté de choix, libre arbitre, Galilée, ignorance, médiation métaphysique, déterminisme, motivation, politique, morale
Il est courant de penser que la liberté consiste essentiellement à faire ce qui nous plaît. C'est l'idée de temps libre, de loisir et de détente. Ne rien faire peut même être considéré comme essentiel. Mais comment accepter que l'essence de la liberté réside dans le simple fait que la vie s'écoule paisiblement ? Si vous faites volontairement quelque chose que vous n'aimez pas, n'est-ce pas encore plus gratuit ? Est-il libre de boire du matin au soir parce qu'il aime ça ? Un homme qui passe sa vie à dormir sera-t-il libre parce que c'est son passe-temps favori ?
[...] La liberté consiste donc moins à faire ce qu'on veut et plus à agir moralement. Et même si la morale ne s'oppose pas toujours au plaisir, il est clair qu'elle peut s'opposer au plaisir. Conclusion Nous nous demandons comment nous définissons la liberté, ou si la liberté est la définition traditionnelle ou populaire de faire ce qui nous plaît. En fin de compte, cela revient à assimiler la liberté à la simple satisfaction des désirs. Au contraire, vous constaterez peut-être que la liberté réside dans le choix. [...]
[...] Ainsi, l'essence de "faites ce que vous aimez" vient de nous. Mais c'est le sens qu'il faut donner à cette expression. En d'autres termes, être libre ne signifie pas que les désirs nous gouvernent, mais que nous faisons ce que nous pensons être bon, faire ce qui nous plaît. En effet, selon Descartes, le libre arbitre consiste à faire ce que l'on pense être juste. En ce sens, l'indifférence au premier sens, c'est-à-dire l'ignorance (c'est le degré de liberté le plus bas entre l'avoine et l'eau qui le tue, comme il le prétend Descartes dans sa quatrième méditation métaphysique. [...]
[...] La liberté ne devrait-elle donc pas être comprise comme l'autonomie de décision, ne sommes-nous pas moralement libres d'agir ? En effet, être libre c'est, comme nous l'avons dit, choisir. Cependant, au moment de décider, nous avons encore besoin d'une raison. Le plaisir n'est pas la seule motivation. La motivation signifie ce sur quoi la volonté agit, sans nécessairement avoir une cause qui détermine ses conséquences. L'action motivée distingue donc la volonté et le désir. Les choix exigent donc un motif autre que le simple plaisir. [...]
[...] La liberté est-elle très différente de la définition actuelle du "faites ce que vous voulez" ? Introduction Il est courant de penser que la liberté consiste essentiellement à faire ce qui nous plaît. C'est l'idée de temps libre, de loisir et de détente. Ne rien faire peut même être considéré comme essentiel. Mais comment accepter que l'essence de la liberté réside dans le simple fait que la vie s'écoule paisiblement ? Si vous faites volontairement quelque chose que vous n'aimez pas, n'est-ce pas encore plus gratuit ? [...]
[...] La liberté dépend donc du pouvoir que nous avons. C'est pourquoi Hobbes considère le pouvoir comme un objet de désir universel. Nous rejoignons ici l'opinion générale qui définit la liberté. En termes simples, être libre signifie obtenir ce que vous voulez et ce que vous voulez, comme vous le dites. S'il est nécessaire de distinguer entre volonté et désir, c'est seulement que la première volonté indique la décision finale et la première volonté indique les tendances constantes de nos vies. [...]
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