Dans le Second Discours, l'homme naturel est décrit comme un être amoral, au-delà du bien et du mal : il n'a pas idée de ces deux choses. La notion de morale n'intervient que dans l'ordre de l'humanité, de la civilisation. Il faut faire la différence entre les morales (ensembles de règles qui régissent la société) et la morale. Il faut bien comprendre que « les morales » ne sont pas forcément justes et légitimes, au contraire de la « Morale », qui est érigée sur la raison. Le mot « morale » vient du latin « mores » qui veut dire mœurs : la morale est donc l'ensemble des mœurs. Ce qu'il y a de commun entre toutes les morales et le fait qu'elles réduisent toutes la liberté naturelle, la puissance d'agir sans rencontrer d'obstacle : il n'y a en effet pas de règles dans l'état de nature.
[...] Lafcadio voulait observer la liberté de faire quelque chose sans que rien ne vous y pousse. A aucun moment Descartes ne conçoit le libre arbitre comme le degré supérieur de la liberté. Il précise que si l'on veut être le plus libre possible, on doit être influencé par la raison : quand le choix est éclairé par la raison, c'est un choix plus libre : plus vous en savez et plus vous agissez librement expliquez Descartes. Quand on choisit sous la lumière de la raison, vous êtes libre. [...]
[...] Pour Descartes, on connait la liberté par l'expérience que l'on a de la liberté. Cependant, cette expérience peut n'avoir qu'une unique issue fatidique, et alors l'expérience serait trompeuse. Descartes ajoute que je suis libre est une intuition, une évidence. Une intuition est une idée construite par l'entendement qui s'impose par nécessiter : c'est une vérité je pense donc je suis est une intuition). Le libre arbitre ou franc arbitre est la possibilité de prendre une décision sans prendre en compte aucune force extérieure : c'est prendre une décision sans contrainte. [...]
[...] Être libre chez Descartes, c'est avoir la capacité de choisir de façon réfléchie. II. L'illusion de liberté Dans L'Ethique, livre II, Spinoza dit que les hommes se croient libres parce qu'ils ont conscience de leurs actes, mais sont ignorants des causes qui les déterminent : quand un homme veut se venger, il a l'impression d'être libre, alors qu'en réalité il ignore qu'une passion particulière le prédétermine à agir. De même, Médée a le sentiment d'être libre alors qu'elle agit sous le coup d'une passion. [...]
[...] La liberté et son rapport à la morale La liberté conditionne-t-elle la morale ? Dans le Second Discours, l'homme naturel est décrit comme un être amoral, au-delà du bien et du mal : il n'a pas idée de ces deux choses. La notion de morale n'intervient que dans l'ordre de l'humanité, de la civilisation. Il faut faire la différence entre les morales (ensembles de règles qui régissent la société) et la morale. Il faut bien comprendre que les morales ne sont pas forcément justes et légitimes, au contraire de la Morale qui est érigée sur la raison. [...]
[...] Ensuite, on peut se poser la question en laquelle la liberté est elle une condition de la morale. Enfin, on s'interrogera sur les rapports entre la morale du devoir et les morales anciennes. Une éthique est un ensemble de règles qu'il faut respecter pour vivre heureux. (Lettre à Ménéssée d'Epicure, L'Ethique à Nicomaque d'Aristote). Le but de la morale moderne est plutôt le bien que le bonheur. I. Le libre arbitre Il a plusieurs libertés : la liberté des anciens qui correspond à la liberté politique ; un homme libre est un homme qui gère la vie publique. [...]
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