On remarque que dans la plupart de ses usages, le mot liberté et ceux qui s'y rapportent renvoient l'absence d'obstacles, d'entraves, d'abord au sens propre, physique. Au sens figuré il renvoie à l'absence de contrainte en général (avoir du temps libre).
Ceci nous indique que la notion de liberté renvoie d'abord à la liberté de mouvement. C'est avant toute chose en faisant référence à notre propre corps et la possibilité de ses mouvements que nous parlons de liberté. C'est pour cette raison qu'on peut en parler à l'égard des animaux, des choses (...)
[...] Une personne est ce qu'elle est en raison des choix qu'elle fait. Si on ne peut plus choisir on pourrait presque dire que l'on n'est plus personne. La conséquence morale c'est que le déterminisme exclut toute responsabilité humaine car je ne suis jamais le véritable auteur de mes actes, dans la mesure où je ne fais pas de choix. Pour soutenir un déterminisme cohérent, il faut renoncer à dire je c'est la lourdeur de ses conséquences qui nous invitent à penser que le déterminisme ne peut pas se tenir. [...]
[...] La liberté consiste davantage à s'affranchir de toutes ces contraintes naturelles en obéissant la loi que nous dicte notre raison. La loi n'est plus alors cette limitation extérieure qui permet la liberté de subsister, elle est l'essence même de la liberté. Un homme pourrait bien être seul au monde, il ne serait pas libre s'il ne se soumettait à la loi de la sagesse qui l'affranchi de ses instincts. Mais cette loi qui constitue la liberté ne peut être imposée de l'extérieur. [...]
[...] La liberté par l'homme ne serait donc pas faire ce que l'on veut même à l'intérieur d'un périmètre que définit la loi. Lorsque nous suivons nos penchants, nous suivons en fait notre nature et ce que la science nous apprend c'est que la nature est déterministe et qu'elle exclut la liberté. Le déterminisme est lié aux lois que le scientifique formula partir de observation de la nature. La loi liée de manière nécessaire une cause a un effet. Le déterminisme repose sur le fait que les mêmes causes ont toujours les mêmes effets. [...]
[...] La question que nous nous poserons sera donc : qu'est-ce que la liberté et doit-elle être pensée en lien ou en opposition à la loi? La liberté comme absence d'entrave et d'indépendance la liberté comme indépendance On remarque que dans la plupart de ses usages, le mot liberté et ceux qui s'y rapportent renvoient l'absence d'obstacles, d'entraves, d'abord au sens propre, physique. Au sens figuré il renvoie à l'absence de contrainte en général (avoir du temps libre). Ceci nous indique que la notion de liberté renvoie d'abord à la liberté de mouvement. [...]
[...] La liberté politique, dans un citoyen, et cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté, et, pour qu'on ait cette liberté il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen Montesquieu. La liberté lorsqu'elle est pensée comme absents entravent en vient d'en effet à se détruire elle-même. III/ La liberté comme sagesse et autonomie la liberté n'est pas faire ce que l'on veut Dans la conception précédant de liberté, être libre c'est faire ce que l'on veut parmi les actions permis par la loi. Faire ce que l'on veut à condition que ça ne nuise pas à la liberté d'autrui. [...]
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