La liberté est propre à l'homme du simple fait qu'il naît et vit librement, de manière théorique, quel que soit son statut, sa condition, son origine, son éducation. A première vue donc, la liberté représente le bien naturel suprême de l'homme, que seule la mort peut retirer. La question que l'on peut se poser à ce stade est celle de la possibilité de la crainte de la chose la plus positive qui existe. Peut-on craindre quelque chose qui nous est propre ? (...)
[...] Ici intervient la liberté que certains philosophes qualifient de diaboliques on rejette le bien en sachant que c'est le bon et on choisit le mal, le mauvais chemin. Ainsi on peut se dire que tout dépend de l'individu et des critères ; c'est lui dont il faut se méfier. On peut penser que certains individus doivent être tenus en tutelle pour leur bien comme pour celui des autres, et donc être privés de toute liberté puisqu'ils ne sont pas aptes à l'être d'après Auguste Comte, créateur du positivisme. [...]
[...] Mais, dans ce cas, comment peut-on être libre si on a peur de la liberté et qu'on n'en a pas la moindre idée ? On ne peut apprendre à faire de la bicyclette si on a cette peur de tomber qui nous paralyse. On a fixé la majorité des hommes à 18 ans, âge auquel ils sont libres dans bon nombre de sociétés actuelles. La peur de la liberté serait alors ici nocive à l'individu ainsi qu'à ses proches. Cette peur n'est donc pas, au final, fondée puisque l'erreur est humaine et qu'elle nous permet de mûrir. [...]
[...] Mais pourquoi donc Sartre a-t-il dit que les hommes sont condamnés à être libres ? La liberté est dangereuse pour l‘homme à l'état de nature d'après Rousseau, d'où l'inévitable contrat social entre les hommes, contrat soutenu par Thomas Hobbes et John Locke. Tel le nucléaire, qui est de nos jours très utile mais qui nécessite des années de recherches et d'expériences pour pouvoir être contrôlé sans danger, la liberté a eu besoin d'être encadré par des lois car l'homme n'a pour limite que ses capacités physiques et mentales. [...]
[...] De ce point de vue là, la liberté perd toute sa beauté, et donc tout l'intérêt qu'on pouvait lui attribuer. Elle peut alors être crainte par l'ensemble des hommes. Sachant que la liberté est à la fois essentielle et dangereuse pour l'homme, il existe certainement une solution pour vivre sans crainte en profitant de la liberté, autrement l'épanouissement de l'humanité est impossible dans un cadre spatio-temporel. D'après la loi, la liberté est définie par le fait de satisfaire toutes nos envies du moment que l'on ne porte atteinte à quelqu'un. [...]
[...] Peut-on avoir peut de la liberté ? La liberté est propre à l'homme du simple fait qu'il naît et vit librement, de manière théorique, qu'elle que soit son statut, sa condition, son origine, son éducation. A première vue donc, la liberté représente le bien naturel suprême de l'homme, que seule la mort peut retirer. La question que l'on peut se poser à ce stade est celle de la possibilité de la crainte de la chose la plus positive qui existe. [...]
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