La problématique que nous allons étudier porte sur la notion de la liberté de penser, et plus précisément, sur l'essence de cette notion. La question qui découle directement de celle-ci est : qu'est-ce que la liberté de penser ? Est-ce être libre de penser n'importe quoi ? Tout d'abord, il faut expliciter certains termes de la question. En effet, « liberté de penser » et « penser n'importe quoi » sont des expressions abstraites.
Qu'est-ce que la liberté de penser ? Penser signifie réfléchir, avoir une réflexion, se poser des questions. Avoir une pensée philosophique par exemple, c'est penser différemment de notre habitude : développer ses pensées et les exprimer le plus rigoureusement possible. Mais que signifie « penser n'importe quoi ? » Est-ce penser ce que je veux ?
[...] La liberté de penser est-elle la liberté de penser n'importe quoi? La problématique que nous allons étudier porte sur la notion de la liberté de penser, et plus précisément, sur l'essence de cette notion. La question qui découle directement de celle-ci est : qu'est-ce que la liberté de penser? Est-ce être libre de penser n'importe quoi? Tout d'abord, il faut expliciter certains termes de la question. En effet, liberté de penser et penser n'importe quoi sont des expressions abstraites. Qu'est-ce que la liberté de penser? [...]
[...] Mais la liberté de penser n'a-t-elle pas de limites? La liberté de penser est une forme de communication. En effet, pour développer notre pensée et l'enrichir, il faut dialoguer avec les autres, débattre, avoir une activité de réflexion afin d'améliorer la quantité de nos pensées ainsi que leur qualité. Les pensées des autres nous sont indispensables pour penser bien et beaucoup. Si l'on ne pense plus, on n'est plus, on ne s'appartient plus. Si l'on s'appuie sur le texte de Pascal Qu'est-ce que s'orienter vers la pensée? [...]
[...] De plus, une contrainte importante doit être considérée : la liberté de penser peut nous être ôtée par une puissance supérieure. Ensuite, pour penser bien, il faut communiquer et échanger. Sans cela, notre pensée s'atrophie, se réduit. Enfin, si l'on pense l'irréel, on peut considérer que notre pensée n'est pas bonne. Par exemple, celui qui pense que la liberté de penser est le fait de penser n'importe quoi pense mal. La liberté de penser est personnelle, alors y a-t-il une bonne et une mauvaise façon de penser? [...]
[...] La liberté de penser, c'est être libre de penser n'importe quoi. L'opinion pense alors que penser n'importe quoi signifie être libre de penser ce que je veux. Penser ce que je veux signifie que personne ne peut m'en empêcher, que je n'ai aucun obstacle, aucune contrainte à penser. Si rien ne vient me perturber, je suis libre de penser comme je l'entends, je suis libre de développer mes idées ou au contraire de les changer. La liberté de penser, c'est donc penser librement, sans obstacles ni contraintes. [...]
[...] Si l'on prend un exemple valable pour toutes les époques : c'est le prisonnier. En effet, l'individu enfermé n'a aucune communication, il ne discute pas ou très peu. En tout cas, sa réflexion n'est pas assez travaillée. Ses pensées ne sont donc pas enrichies, elles s'atrophient. Elles sont moins intenses et moins riches. Mais s'il reprend une vie normale, ses pensées se développeront de nouveau et il pourra alors retrouver sa richesse intérieure. Mais est-on vraiment libre de penser n'importe quoi? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture