Qu'est-ce que la liberté ? Il s'agit ici de s'interroger sur l'essence même de la liberté. Au sens courant, la liberté est définie comme la capacité à faire ce que l'on souhaite quand on le souhaite. On pourrait se demander alors les facteurs qui la favorisent et ceux qui la restreignent. Mais au sens de la définition de la liberté du plus grand nombre, la liberté ne serait-elle pas contradictoire avec toute forme d'ordre établi tel que dans l'organisation d'une société par exemple. En effet, de tous temps on plaça la notion d'ordre comme à l'opposé de celle de la liberté.
C'est dans ce contexte qu'il est nécessaire d'étudier la notion de liberté en s'interrogeant sur l'existence d'un lien d'opposition possible. En effet, on pourrait s'interroger sur la nature des obstacles à la liberté. En ce sens, peut-on dire que la contrainte, l'ordre et les lois sont incompatibles avec la présence de liberté. L'ordre garantit-il toujours la liberté ?
C'est dans cet esprit que nous traiterons le sujet de la liberté et de la contrainte. Dans un premier temps, nous étudierons l'idée selon laquelle la présence de lois et d'ordre garantit et contribue à l'existence de la liberté. Dans un second temps, nous montrerons que dans certains cas les lois et l'ordre ne peuvent coexister. Enfin, dans une troisième partie, nous nous demanderons si l'Homme peut sciemment se placer lui-même sous une emprise, une contrainte qui lui ferait perdre toute forme de liberté.
[...] Certaines lois portent sur la liberté d'autrui. En effet, les lois telles que la liberté de pensée, de culte, de déplacement ou encore de propriété permettent aux hommes de prendre leurs propres décisions, de se construire leur propre identité ce qui emprunte au domaine de la liberté. Dans une société régie par l'organisation, on constate la présence de devoirs et de règles profitant aux Hommes ce qui leur permet d'exprimer leur choix. En ce sens, le droit de vote peut être un élément contribuant à la liberté d'une personne car elle a la possibilité de prendre ses décisions seule et consciemment (...)
[...] En effet, si on traite le sujet du déterminisme, la théorie selon laquelle les choses existent pour une raison et non par hasard. Tout est relié par des liens de causalité (causes, effets). On peut considérer la puissance omnisciente de Laplace (18-19èmes siècles) comme la source de l'ordre. De ce fait, le déterminisme ne permet aucun libre arbitre, aucune prise de décision car tout est déjà déterminé à l'avance. Il n'y a donc pas de liberté possible dans ce contexte social avec Marx, scientifique et même psychique avec Freud On peut donc dire que toutes les règles n'ont pas pour but ultime la liberté d'autrui et qu'il existe certaines règles violant la liberté. [...]
[...] Dans un deuxième temps, nous avons mis à l'évidence certaines exceptions qui permettent de conclure que la liberté et les ordres ne peuvent pas toujours coexister. Puis dans une troisième partie, nous avons illustré le phénomène d'irrationalité de la volonté qui permet de présenter l'Homme comme un être contradictoire capable de s'interdire et de perdre sciemment toute liberté. Il est alors cohérent de conclure que l'ordre ne s'oppose pas toujours à la liberté mais qu'il permet au contraire d'y accéder. [...]
[...] L'ordre s'oppose-t-il à la liberté ? Qu'est-ce que la liberté ? Il s'agit ici de s'interroger sur l'essence même de la liberté. Au sens courant, la liberté est définie comme la capacité à faire ce que l'on souhaite quand on le souhaite. On pourrait se demander alors les facteurs qui la favorisent et ceux qui la restreignent. Mais au sens de la définition de la liberté du plus grand nombre, la liberté ne serait-elle pas contradictoire avec toute forme d'ordre établi tel que dans l'organisation d'une société par exemple. [...]
[...] On peut aussi parler de la servitude volontaire au niveau du sujet des femmes battues car elles décident de rester auprès de leur conjoint même si cela entraîne la violence et le fait qu'elles se fassent dicter leur conduite. Cependant, on peut aussi noter le manque de liberté dans le cas de la croyance religieuse. En effet, on fait ici appel à la notion de destin qui s'oppose radicalement à celle de libre arbitre. En effet, sous la dictée d'une puissance divine omnisciente, le libre arbitre est restreint voire nul. [...]
[...] Au sens courant, l'ordre semble être incompatible avec la liberté à première vue. Cependant, il serait légitime de se demander si un monde sans ordres serait envisageable ou même souhaitable et se demander à qui il profiterait. On pourrait alors s'interroger sur l'évolution de la liberté dans un monde et une société exempte de lois. [...]
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