Il faut d'abord aller dans le sens de l'opinion commune : le domaine de la liberté ne peut pas commencer là où s'arrête la liberté, car, en plus du fait que l'énoncé se contredit, la liberté est l'absence de toute limite, de toute contrainte.
Etre libre, c'est faire tout ce qu'on veut, tout ce qui nous plaît : vous pouviez vous aider, pour démontrer une telle thèse, du texte de Platon tiré du Gorgias, et aller dans le sens de Calliclès (...)
[...] La vraie liberté commence là où s'arrête la fausse liberté Ie, là où on commence à mettre des limites à notre liberté « naturelle », impulsive. Troisième partie Ce qui est étrange, c'est qui si on développe cette thèse jusqu'à ses ultimes conséquences, il semblerait qu'on doive alors soutenir que l'on est libre quand on obéit aux lois, car les lois sont des limites objectives, au sein de l'état civil, de nos libertés. Sommes-nous le plus libres là où nous sommes contraints à agir ? [...]
[...] La liberté n'est pas absence de toute limite : il faut faire preuve de discipline, en utilisant notre raison, qui triera nos désirs : quels sont ceux qui mènent vraiment à faire ce qui est bien pour nous Il fallait développer ici la thèse selon laquelle c'est finalement la limitation de notre liberté initiale qui nous fait découvrir ce qu'est véritablement la liberté. Cf. distinction, étudiée en cours, entre faire ce qui nous plaît/ faire ce qui est bien. On peut ici donner un sens à l'énoncé : oui, on peut dire que le domaine de la liberté commence bien là où s'arrête la liberté, puisqu'on voit maintenant qu'il y a une fausse liberté (liberté illimitée) et une vraie liberté (une liberté limitée). [...]
[...] Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ? Introduction La liberté désigne, pour l'opinion commune, une absence totale de contraintes, de limites. Etre libre, c'est pouvoir faire tout ce qu'on veut, agir à notre guise, sans être empêché par quelque chose ou quelqu'un d'extérieur à nous. La question posée paraît donc bien n'avoir aucun sens : d'abord parce que l'énoncé se contredit lui-même (la liberté s'arrête là où la liberté commence ? ) ; ensuite parce que la liberté ne peut être, là où on pense à quelque chose comme une limite. [...]
[...] A moins que la liberté ne soit justement pas absence de toute limite/ limitation ? Et à moins, peut-être, que la liberté ne se prenne en plusieurs sens ? On pourrait alors donner un sens à l'énoncé qui nous est proposé, et dire que la véritable liberté commence là où s'arrête la fausse liberté, ou la liberté « inaccomplie » Première partie Il faut d'abord aller dans le sens de l'opinion commune : le domaine de la liberté ne peut pas commencer là où s'arrête la liberté, car, en plus du fait que l'énoncé se contredit, la liberté est l'absence de toute limite, de toute contrainte. [...]
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