« Si Dieu n'existe pas, tout est permis » Voici ce que dit Dostoïevski, romancier russe, dans l'un de ces ouvrages. Ainsi, l'Homme est impatient de trouver un monde sans foi, avec une égalité totale sur ce point, et donc plus aucune loi. Il n'y aurait plus de maître, ou de supérieur. Par conséquent, il obtiendrait une liberté absolue. Or peut-il y avoir liberté sans loi ? Cependant, un problème se pose à la suite de cette question. Qu'est-ce que c'est cette liberté ? Se situe-t-elle au niveau moral et politique d'une part et au niveau philosophique d'autre part ? Est-ce que la société ne représente pas une menace pour la liberté ? Où se pose la question de savoir si la liberté existe réellement ou si elle n'est qu'une illusion ? (...)
[...] Les partisans du libre arbitre répondent qu'il que le libre arbitre n'agit pas sans motif mais choisit entre les motifs. Les partisans du libre arbitre prétendent que leur doctrine est justifiée par le principe de la responsabilité morale. Pour que je sois responsable de mes fautes et punissable par un tribunal, il faut admettre que, dans la même situation j'aurais pu faire autrement (la croyance au libre, arbitre, remarque Nietzche c'est la métaphysique du bourreau). Ainsi, le monde est en contradiction avec le déterminisme général de l'univers. [...]
[...] C'est ce que les philosophes appellent la liberté du sage. Spinoza dit que l'homme libre est celui qui vit sous la conduite de la raison, donc celui qui n'a pas de préjugé, délivré de tout ce qui lui était inhumain telle que les passions. C'est un peu dans le même sens que saint Augustin, lorsqu'il traite de la liberté chrétienne, déclare : ce n'est pas par sa liberté que la volonté humaine acquiert la grâce mais plutôt par la grâce qu'elle acquiert sa liberté Donc, je ne suis pas libre malgré la grâce de Dieu, mais à cause d'elle, parce que la grâce me libère de la passion, de l'égoïsme. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons réaliser nos désirs et envies sans contraintes, sans influences. D'après Hobbes, la liberté désigne proprement l'absence d'opposition cela signifie que l'homme n'agit qu'en fonction de sa propre volonté, sans prendre en compte le monde qui l'entoure. Il ajoute même que la liberté de l'homme consiste en ce qu'il ne se trouve pas arrêté quand il fait ce que à quoi le portent sa volonté, son désir, ou son inclination Descartes pose cette liberté comme infinie car elle possède un effet d'épanouissement sur nous, et notre bonheur. [...]
[...] Nous pouvons conclure que la liberté reste limitée et que sans loi elle ne peut exister. Comme le montre le rapport entre les humains, une liberté sans loi ne peut que détruire la liberté. La définition de liberté absolue est alors inconcevable car elle se doit de ne pas empiéter sur celle des autres. La liberté n'est donc pas le fait de pouvoir faire ce que l'on veut au sens propre du terme, mais plutôt de se limiter, se maîtriser dans l'acceptation de la liberté des autres. [...]
[...] Ainsi, la liberté est possible. Ensuite dans la même œuvre de Kant, le philosophe montre que la loi morale, c'est à dire le devoir, nous contraint à croire à la liberté : le concept de liberté se fonde sur un fait : l'impératif catégorique (Opus Postumus). Mais les termes du problème ont été renouvelés par la science moderne car la physique quantique reconnait un indéterminisme fondamental, un hasard absolu au sein de la matière, le déterminisme n'apparaissant qu'avec une multiplicité de phénomènes et étant ainsi toujours statistique ou probabiliste. [...]
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