L'homme se rend « comme maître et possesseur de la nature » selon la célèbre formule de Descartes (...)
[...] Le travail n'a pas pour finalité de répondre au besoins de l''homme . Car l'homme est obligé de vendre sa force . L''homme devient étrange à lui-même. Il est en dépossession. L'artisan à une culture artisanale, il a la maîîtrise du processus de la conception à la réalisation alors qu l'ouvrier n'a pas accès à la conception rééservé au cadres ingénieurs Il ne comprend pas le système des machines . L'ouvrier est séparé des tâches de conceptions il travaille sur des machines qui ne comprend pas ,il n'a donc pas accès àà son outil de son travail. [...]
[...] Le travail comme méditation entre l'homme et la nature est un moyen pour servir l'homme et le rendre libre . Et si le travail prétend mettre l'homme dans les meilleures conditions pour se réaliser personnellement et socialement , il s'y perd car il perd sa liberté .Cependant , le travail automatique , monotone et inhumain de l'ouvrier pourrait provenir d'une mécanisation insuffisante de l'industrie . Le travailleur est aliéné , parce qu'il est obligéé de se vendre pour survivre . [...]
[...] Ainsi, en cultivant les plantes l'homme ne se borne pas à les ramasser . L'élevage lui évite de chasser les animaux ,il le rend plus autonome de la nature. Il n'est plus soumis à ses besoins vitaux. Par le travail, l'homme apprend aussi la maîtrise sur ses propres déésires , sur ses passions. Cette maîtrise l'aide à mieux s'intégrer dans un système culturel et socio-économique bâti grâce au progrès technique. Par le travail , l'homme participe à l'organisation d'une société . [...]
[...] Le travail devient alors abstrait. Il n'a d'autres finalités qu'une production de marchandises vénales . Le machinisme a augmenté la puissance de l'homme sur la nature , mais au prix d'une séparation des valeurs humaines, d'une aliéénation redoutable . L'homme ne peut plus se reconnaître dans le travail qui lui demandé. Le travail n'est pas une finalité en soi c'est un besoin afin de reproduire sa force . L‘ouvrier travaille il reçoit un gain qui le dépense pour récupérer sa force de travail et pour préserver sa santé. [...]
[...] Nietzsche s'en prend à tous ceux qui glorifient le travail (le patron) . Le travail met tout le monde dans le même moule. Il a une fonction d'ordre,sécuritaire. Il est la répression de tous ce qui constitue l'individualité(passion , désir . ) Il tire son énergie de l'immigration . A force de travailler on s'abêti. Il soustrait à la réflexion à la rêverie justement cette éénergie créatrice. Le travail produit des individus conformes gomméés de toute individualité . Ce dur labeur peut être selon Nietzsche opposé au travail de l'artiste . [...]
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