liberté d'expression, Déclaration universelle des droits de l'homme, Traité sur la tolérance, démocratie, droits individuels
La liberté d'expression se définit comme étant un droit permettant à chacun de s'exprimer et de penser librement. Ce droit implique par conséquent, la possibilité pour tout individu de maintenir ses propres opinions sans ingérence, et de rechercher, recevoir ou encore diffuser des informations et des idées par tout moyen de communication, et indépendamment des frontières. Cette liberté permet ainsi à chacun de s'exprimer librement, par tous les moyens voulus. Elle s'applique par définition à divers domaines : elle concerne la liberté d'opinion qui permet à toute personne de penser comme elle l'entend, la liberté d'association qui permet à des personnes qui partagent les mêmes opinions de se réunir, la liberté de réunion, et bien sûr la liberté de manifestation.
[...] C'est un droit fondamental pour toute société. En effet, ces libertés sont indispensables pour tout individu, et les siècles qui suivront cette révolution mettront tout en œuvre pour protéger cette liberté. B. Une liberté particulièrement protégée Au XXe siècle émerge en effet une société, l'ONU, qui vise à rétablir la paix et la liberté dans le monde après deux guerres mondiales dévastatrices. Dans son rôle de défenseur des libertés, cette organisation tente d'imposer des droits inaliénables et égaux à tout être humain, dont la liberté d'expression. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons voir que durant des siècles la notion de liberté d'expression représente un combat pour les défenseurs de la démocratie et de l'opinion publique. Prenant des formes diverses à travers différents domaines, ce droit fondamental acquis qui prend racine à l'époque moderne tente de s'imposer par divers média : que ce soit la littérature, les journaux, les réseaux sociaux ; autant de canaux permettant aux individus de jouir de leur droit d'expression. Mais il ne faut pas oublier que cette liberté n'est cependant pas inaliénable. Elle ne peut être admise sans encadrements ni limites. [...]
[...] Si cette liberté, qui prend racine dans les révolutions de 1789, reste un droit essentiel et majoritairement protégé par l'État même, qui tente de garantir ce droit à toute personne ; nous pouvons voir que celui-ci se voit aussi contraint d'en imposer des limites. Face aux respects de l'État qui ne doit pas entrer dans un gouvernement où toutes opinions lui porteraient atteinte, mais aussi aux nécessités de contrôle des actes réfractaires contrant les libertés et droits d'autrui, il convient en effet d'imposer un système de contrôle. Si la censure peut parfois être perçue comme une atteinte à la liberté d'expression, il convient par les divers exemples évoqués qu'une limitation semble nécessaire pour la cohésion de l'État. [...]
[...] Symbole de cette liberté, sa mort brutale a provoqué une commotion nationale en France, surtout entre les professeurs. À cet égard, l'Université de Guyane rendra aussi son hommage, à travers une minute de silence à sa mémoire, suivie d'une conférence sur la liberté d'expression. Face à cet exemple de dissidence, nous pouvons voir combien les limites imposées par l'État sur la liberté d'expression sont importantes. Il n'est en aucun cas permis d'atteindre à l'intégrité d'une personne par la divulgation de ses opinions, ou bien encore de porter des propos d'ordre xénophobes. [...]
[...] Il s'agit de protéger l'intégré d'autrui, tout en tenant un discours légal et personnel. À cet effet, l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, si elle garantit la liberté d'expression, y impose aussi ses limites : il s'agit de jouir de ce droit « sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». En somme, nous pouvons voir que la liberté d'expression présente des usages complexes dans une société où de multiples troubles subsistent. [...]
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