La nature enseigne que pour vivre libre et heureux, il faut s'abandonner à ses passions aussi excessives soient-elles sans leur résister. Pour qu'un individu soit libre et heureux, il faut que ce soit les désirs qui le gouvernent (...)
[...] Mais la loi du plus fort garantit-elle vraiment la liberté ? Dans le contrat social, Rousseau livre une critique de ce qu'on appelle le droit du plus fort : Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître ( . ) La force du plus fort est paradoxalement faible car le plus fort n'est jamais assuré de rester toujours le plus fort. Il peut toujours rencontrer un homme plus fort que lui, qui pourra le déposséder de ses bien, l'asservir ou le tuer. [...]
[...] La loi des faibles II) Critique de la thèse de Calliclès A. Passion et aliénation B. La liberté vis-à-vis des passions C. L'éducation III) Liberté et société: la liberté dans la souveraineté populaire A. Le droit du plus fort B. L'autonomie politique Conclusion Introduction L'enfant devant obéir à ses parents, le lycéen devant assister à des cours qui l'ennuient, le citoyen devant se soumettre à la loi sous peine de sanction: on reconnaît spontanément que ces personnes ne sont pas libres car elles ne peuvent pas faire ce qui leur plaît. [...]
[...] La liberté dans l'assouvissement des désirs A. Vivre dans la passion La nature désigne l'ensemble de ce qui existe sans que cela est été transformé ou produit par l'homme. La nature enseigne que pour vivre libre et heureux, il faut s'abandonner à ses passions aussi excessives soient-elles sans leur résister. Pour qu'un individu soit libre et heureux, il faut que ce soit les désirs qui le gouvernent. B. La loi des faibles La plupart des hommes fond de la vie déréglée, une vie a la fois injuste et malheureuse, parce qu'ils sont incapables de mener une telle vie du fait de la faiblesse de leur nature. [...]
[...] Par exemple si je rencontre un brigand qui me demande mon argent en pointant une arme sur moi, je subis une contrainte. Si je donne l'argent, c'est parce qu'il est plus prudent de le donner et parce qu'il vaut mieux perdre son argent que sa vie. J'obéis au brigand parce qu'il exerce sur moi une force à laquelle je n'ai pas la capacité physique de résister, et non parce que je pense qu'il a le droit d'agir comme il le fait. L'acte du brigand est un acte de force, non un acte de justice. [...]
[...] La contrainte annule l'obligation, la force annule le droit. La force ne saurait fonder le droit (la force est une puissance physique alors que le droit est une notion morale). Le droit du plus fort n'est donc pas un droit, ce n'est que la force du plus fort. L'expression droit du plus fort ne signifie rien. Elle est contradictoire. B. l'autonomie politique Mais la loi protège-t-elle toujours la liberté ? N'y a-t-il pas au contraire des lois qui privent les hommes de leur liberté ? [...]
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