On peut donner une définition de base de la liberté. Etre libre, c'est faire ce qu'on veut. Evidemment on ne peut le faire que si on sait ce qu'on veut, que si on en est bien conscient. Les deux notions sont donc liées (conscience et liberté) de sorte que le sujet ressemble à un truisme (quelque chose de tellement clair, qui va de soit, qu'on se demande pourquoi on se pose cette question) Cependant, il y a une difficulté car, si je sais ce que je veux, je ne suis pas nécessairement conscient des raisons pour lesquelles je le veux ou plutôt les raisons que j'invoquerais ne seraient peut-être pas les miennes (...)
[...] Hobbes qui est un philosophe anglais disait : l'homme est un loup pour l'homme Par conséquent, la liberté suppose que l'on puisse trouver un équilibre entre la satisfaction de ses désirs et le respect de la liberté d'autrui. Et c'est là encore par la conscience qu'on peut y arriver. Le problème social et politique suppose la conscience. III / Synthèse : L'homme ne peut pas être identifié à un sujet absolument conscient de ses pensées et de ses actes comme le pensait Descartes mais il ne peut pas non plus être réduit à un être totalement déterminé par l'inconscient. Puisque nous avons conscience d'une part d'obscurité en nous, nous ne sommes pas totalement inconscients. [...]
[...] Lacan disait : l'important n'est pas ce qu'on a fait d nous mais ce que nous faisons de ce qu'on a fait de nous (l'être et le néant) CONCLUSION : A la question posée on peut répondre par l'affirmative car la liberté naît avec la conscience mais elle n'est pas toute faite. Elle est sans arrêt à faire. Elle consiste donc dans le devenir conscient. Prendre conscience du déterminisme, des influences multiples et se choisir par rapport à eux. C'est le sens fondamental de la liberté. [...]
[...] Philosophie Est-on d'autant plus libre qu'on est conscient ? INTRODUCTION : On peut donner une définition de base de la liberté. Etre libre, c'est faire ce qu'on veut. Evidemment on ne peut le faire que si on sait ce qu'on veut, que si on en est bien conscient. Les deux notions sont donc liées (conscience et liberté) de sorte que le sujet ressemble à un truisme (quelque chose de tellement clair, qui va de soit, qu'on se demande pourquoi on se pose cette question) Cependant, il y a une difficulté car, si je sais ce que je veux, je ne suis pas nécessairement conscient des raisons pour lesquelles je le veux ou plutôt les raisons que j'invoquerais ne seraient peut-être pas les miennes. [...]
[...] ce n'est pas la volonté qui engendre le désir. Bien souvent, on se rend compte que des hommes, qui obéissent à une morale rigoureuse ne sont pas heureux pour autant, qui peuvent être déprimés, névrosés. Tout autant que d'autres ont l'impression d'être libre en faisant ce qu'ils veulent alors qu'ils sont manipulés. C'est pourquoi on peut se demander si on est essentiellement inconscient. Si ce n'est pas en libérant l'inconscient qu'on serait vraiment libre. II / Antithèse : La conscience est la forme la plus superficielle du psychisme. [...]
[...] On peut douter que l'homme soit lire mais pas qu'il soit conscient. C'est ce qu'on appelle le cogito : je pense donc je suis Mes pensées viennent de moi même de ma conscience. C'est moi qui désire, veut telles ou telles choses. Evidement, comme l'enfant j'ai des idées qui me viennent d'ailleurs, de l'éducation, du conditionnement publicitaire. Mais je peux en prendre conscience et les rejeter par ma raison. C'est par ma raison que je me rends compte aussi que le désir est aliénant (être dépossédé sans s'en rendre compte, dépendant). [...]
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