La liberté, notion extrêmement difficile à définir, le plus souvent assimilée au libre arbitre et à la volonté d'agir sans contraintes, semble être pour tout homme vivant dans une démocratie (ou non, car la vision de la liberté semble différer selon les pays) une priorité.
Mais avant d'affirmer se sentir libre et d'accorder une certaine confiance envers cette impression il parait essentiel de montrer ce pourquoi on pense être libre ou à contrario de prouver qu'on ne l'est peut être pas tant que ça (...)
[...] La politesse serait alors une entrave à la liberté ? Sidney Lumet remarquait que La liberté c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé tandis que Jean Rostand ajoutait que la seule liberté que nous concède la vie c'est de choisir nos remords Afin de prouver l'influence des facteurs psychologiques, MilGram a réalisé une expérience au début des années 60 visant à estimer à quel niveau d'obéissance peut aller un individu dirigé par une autorité qu'il juge légitime. [...]
[...] Il va de soi que chacun d'entre nous est soumis à des lois et des facteurs indéniables: nous affirmions que nous faisions le choix lors d'un effort physique, par exemple lorsqu'on marche, de s'arrêter ou bien de continuer. Cependant, on peut aussi contredire cet argument en montrant que la capacité de résistance à un effort physique est différente selon chacun et que cela influe très fortement sur notre choix. De même pour les lois physiques telles que l'abstraction universelle, ou bien encore le manque de pétrole qui sévira d'ici une cinquantaine selon nos prévisions, ce qui nous contraint à trouver de nouvelles matières 1ères par ailleurs fournies par la planète sur laquelle on vit. [...]
[...] Effectivement, on peut admettre l'hypothèse que nous disposons de nous même, autrement dit que seule notre volonté contrôle notre corps, que lors d'une séance de sport nous décidons de mettre un terme à notre effort physique uniquement parce qu'on le veut bien, de même lorsqu'on fait le choix de marcher, rien ne nous empêche de nous arrêter à moitié chemin sans raisons aucunes ou au contraire de faire un effort supplémentaire. Un autre moyen de se sentir libre, c'est de se sentir capable d'enfreindre à la fois les lois judiciaires et les lois morales. On est effectivement libre de choisir d'aller contre les lois en toute connaissance de cause, par exemple lorsqu'un pirate décide de télécharger illégalement un morceau de musique on peu penser qu'il se sent libre de courir le risque de se prendre une amende. [...]
[...] On a donc bien montré qu'il était possible de se sentir libre, ou du moins libre dans ses actions, puisque ici l'individu est acteur de sa vie, de ses agissements, de son comportement, il fait des choix et ce en toute connaissance de cause: il y a donc libre arbitre. Mais peut être que le meilleur moyen d'être libre est de savoir qu'on ne l'est pas, comme le résume si bien Soprano libre parce que conscient de ne pas l'être On pourrait dès lors remettre en cause la confiance que l'on accorde à notre impression de liberté. II. [...]
[...] Ainsi, on suppose que notre liberté d'opinion ne l'est plus puisque notre opinion divergerait forcément selon nos relations sociales, notre éducation, de même pour nos goûts qui seraient influencés par la publicité, la mode, le suicide qui pourrait s'expliquer par divers éléments, etc Cela rejoint aussi l'idée que l'état d'équilibre ne peut exister et que le choix d'une section pour un élève serait orienté par de multiples facteurs sociaux et financiers comme nous l'avons déjà montré précédemment. Mais alors qu'en est-il de la liberté de transgresser les lois judiciaires et morales ? [...]
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