Le sens le plus ordinaire que nous donnons à la liberté est de l'identifier au libre-arbitre, c'est-à-dire à la faculté par laquelle l'être humain est supposé pouvoir se déterminer à agir indépendamment des causes ou des motifs qui pèsent sur sa volonté. Elle est en nous la faculté de trancher en dehors de toute détermination extérieure ou étrangère à notre volonté. Un être sera dit libre s'il est capable d'agir dans l'indifférence des raisons ou des causes qui pèsent sur sa volonté.
Le bonheur est la finalité naturelle de tout être vivant doué de sensibilité, c'est-à-dire capable d'éprouver du plaisir et de la souffrance. S'il peut se définir négativement comme l'état dans lequel se trouve un individu lorsqu'il n'est pas exposé à une douleur ou à une souffrance, on peut également le définir positivement comme la satisfaction idéale de la totalité de nos inclinations sensibles au moyen d'impératifs de prudence.
[...] Théories : la liberté d'indifférence de Descartes ; l'autonomie kantienne ; la volonté de puissance chez Nietzsche ; Bourdieu et la libération par la connaissance. Le bonheur : le bonheur est la finalité naturelle de tout être vivant doué de sensibilité, c'est-à-dire capable d'éprouver du plaisir et de la souffrance. S'il peut se définir négativement comme l'état dans lequel se trouve un individu lorsqu'il n'est pas exposé à une douleur ou à une souffrance, on peut également le définir positivement comme la satisfaction idéale de la totalité de nos inclinations sensibles au moyen d'impératifs de prudence. [...]
[...] La volonté est donc en général une sorte de causalité qui appartient aux êtres vivants en tant qu'ils sont raisonnables, et la liberté est la propriété qu'à cette causalité de pouvoir déclencher une action sous l'influence des raisons qui l'inclinent ou l'encouragent à agir d'une certaine manière et pas d'une autre, mais indépendamment des causes qui la déterminent. On considérera traditionnellement que les passions humaines sont des causes qui contredisent notre liberté en nous soumettant à la tyrannie des humeurs de notre nature corporelle. Être libre, dans ce cas, sera assimilé à la maîtrise de soi, qui consiste à soumettre par sa volonté les élans de nos passions à l'autorité de la raison. [...]
[...] Le sage est ainsi la figure de l'être humain parvenu à une parfaite maîtrise de lui-même et de ses émotions, réagissant en toutes circonstances avec une égale constance, n'obéissant qu'à sa volonté et à sa raison. Ne pas être l'esclave de nos passions, des tourments de notre nature sensible, mais soumettre nos volontés aux jugements de notre intelligence, c'est encore ce qu'on appelle l'autonomie. Si la licence est l'attitude d'un homme qui s'abandonne à tous les débordements, à tous ses caprices, à la morsure de ses humeurs, à l'attraction de ses désirs, l'autonomie tout au contraire est la faculté que nous avons de soumettre notre volonté à l'autorité d'une règle rationnelle. [...]
[...] D'un point de vue anthropologique, le bonheur peut donc se définir comme la phase de succès du système immunosymbolique et immuno-organique d'un individu, c'est-à-dire comme l'ensemble des paramètres symboliques et matériels de défense et d'équilibre qui permettent à un individu de participer avec efficacité, fierté et aisance à son milieu naturel et social. Théories : Kant et l'idéal de l'imagination ; Descartes et le contentement, Nietzsche et la joie ; Mill et la distinction bonheur-plaisir. Bibliographie Les pathologies de la liberté : Une réactualisation de la philosophie du droit de Hegel de Axel Honneth et Franck Fischbach (Broché - 25 septembre 2008) Initiation à la philosophie (Philosophie - Sincérité - Spiritualité - Valeur - Liberté - Destinée). [...]
[...] Elle est en nous la faculté de trancher en dehors de toute détermination extérieure ou étrangère à notre volonté. Un être sera dit libre s'il est capable d'agir dans l'indifférence des raisons ou des causes qui pèsent sur sa volonté. On présuppose en ce sens que seul l'être humain est véritablement libre, étant le seul à posséder cette faculté de choisir. On donne encore à cette faculté d'agir en se soustrayant au déterminisme de causes antécédentes le nom de volonté. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture