On pourrait dire de la liberté ce que le philosophe Schopenhauer disait du bonheur ou de la bonne santé : on ne les connaît vraiment que lorsqu'ils n'existent plus. La liberté est une notion abstraite, insaisissable. Certains penseurs sont allés jusqu'à dire illusoire, tant qu'aucune servitude (dépendance) ne domine.
[...] Cette formule remplace le désir par la volonté raisonnable, facultés de penser les moyens pour réaliser le but. Qu'est-ce que vouloir ? On ne veut pas ce que l'on veut, on ne veut souvent que ce qu'on peut, or ce qu'on peut est déterminé donc non libre. Se pose alors le problème du déterminisme. II/ Liberté et déterminisme Le déterminisme est une doctrine (théorie) selon laquelle tous les phénomènes de l'univers sont liés entre eux par des lois constantes et universelles, or l'Homme s'imagine pouvoir échapper à ces lois. [...]
[...] Pour parvenir à la socialisation l'enfant doit acquérir un certain nombre de comportements compatibles avec les règles sociales et morales, pour cela il va intérioriser les règles et les interdits (surmoi : ensemble des interdits familiaux, sociaux et moraux). Ce que nous sommes devenus dépend en partie de notre passé. Freud a montré qu'au sein même du psychisme, des conflits qui font du sujet un être complexe. Nous avons subi sans toujours en avoir conscience un déterminisme psychologique qui peut nous empêcher parfois d'être totalement libres. Face aux diverses déterminations, faut-il se résoudre à une absence de liberté chez l'être humain ? [...]
[...] La liberté Qu'est-ce que la liberté ? On pourrait dire d'elle ce que le philosophe Schopenhauer disait du bonheur ou de la bonne santé : on ne les connaît vraiment que lorsqu'ils n'existent plus. La liberté est une notion abstraite, insaisissable. Certains penseurs sont allés jusqu'à dire illusoire, tant qu'aucune servitude (dépendance) ne domine. Un homme libre aura beaucoup de difficultés à définir son état de liberté contrairement à un prisonnier. la nature de la liberté On peut caractériser la liberté de manière positive et de manière négative. [...]
[...] Il rappelle sa présence par la faim, la souffrance et la mort. détermination sociale Ce n'est pas l'homme qui fait la société mais la société qui fait l'homme. Dès qu'un enfant né, c'est le monde de la société qui l'enveloppe plus que celui de la nature. Il apprendra une langue qui ne sera pas seulement une manière de parler mais aussi une manière de penser et de se représenter le monde. Les goûts, les idées politiques, les manières de parler, de s'habiller, de voyager sont socialement déterminés, globalement, par contexte culturel (époque) et localement par le groupe social auquel on appartient. [...]
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