De manière générale on attribue au travail un unique bénéfice et un seul but : le salaire. Cependant, l'idée que l'appât du gain puisse être l'unique motivation qui conduirait une société entière à effectuer cette activité paraît incomplète. Ainsi, il faudrait lui attribuer d'autres bénéfices que celui financier voire même imaginer une certaine forme de libération suite au travail qu'il faut bien entendu définir. Dès lors, on peut se demande quelles raisons poussent l'homme à travailler ? (...)
[...] Parmi celles-ci, on peut dire que le travail permet à l'Homme un enthousiasme certain. Les Hommes, en travaillant, ont le sentiment d'agir pour le bon fonctionnement de la société dont ils font partis. Chaque travail est nécessaire dans une société, ainsi chaque homme participe au maintien de la société à travers son travail. L'homme s'attribue à lui-même un côté valorisant et utile, car il considère que son activité, al technique qu'il maîtrise pour son travail, son rôle dans une entreprise est importante et donc par extension se sent lui-même important. [...]
[...] Cette exigence augmente la quantité de travail que l'Homme doit effectuer et cela parfois dans différents domaines, ainsi que la quantité de contrariétés que celui-ci doit subir dans son travail. Par celles-ci on trouve l'angoisse, la peur de l'échec ou de ne pas être à la hauteur, de ne pas répondre aux nombreuses exigences de son travail. Par ce coté, le travail s'éloigne de l'idée d'une libération. Par le travail, on ne peut pas dire que l'Homme est dans une phase de libération. [...]
[...] Le travail peut tout aussi bien avoir ses défauts et s'éloigner de l'idée de libération. La notion de libération associée au travail peut en effet se révéler quelque peu illusoire. En effet, si l'on s'intéresse aux conditions de travail de l'ouvrier comme l'a fait le philosophe et économiste Karl Marx, on constate que le travail s'éloigne de l'idée de libération pour se rapprocher de celle d'une activité qui a pour conséquence la réification de l'Homme. On attribut à l'Homme une tâche unique au sein de la société, son rôle est prédéterminé, il ne conçoit et n'invente rien, il est à peine en mesure de savoir le but précis de l'activité à laquelle il participe. [...]
[...] L'idée que le travail soit une libération semble plutôt illusoire. On arrive donc à l'idée que le travail comme activité libératrice semble être une illusion voire même une idéologie. Cette illusion vient du mode de penser de notre société. Cette idée est entretenue par l'opinion que se fait la classe dominante de la société au sujet du travail et on a alors l'idée dominante au sein de la société que le travail rime avec une libération sûrement financière et sociale. [...]
[...] Le travail est considéré dans notre société comme une activité valorisante. On lui concède aussi une valeur dite libératrice. En effet, l'argument le plus courant mais qu'on ne peut pas occulter est le bénéfice financier que l'Homme retire de cette activité qui est le salaire. Grâce à cette récompense ponctuelle, il acquiert une autonomie financière nécessaire dans un premier à la vie en société et à ses besoins ainsi qu'à son épanouissement au sein de cette société. Ainsi, le travail est une libération pour l'Homme au sens financier en lui permettant une liberté financière non négligeable à notre époque. [...]
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