Rapport sur Levinas qui répond à la question suivante : "Entrons-nous dans un moment de l'histoire où le bien doit être aimé sans promesse ?" En analysant des textes de Levinas et avec la lecture de Vie et destin de Vassili Grossman qui a influencé Levinas, nous nous demandons le sens de l'histoire et du bien, et cherchons l'espérance, point important chez Levinas.
[...] La nouveauté du temps vient à un sujet comme événement imprévu. Il est possible de trouver des événements naturels ou physiques, où les hommes n'ont aucun rapport entre eux. Cependant, ces nombreux événements ordinaires n'apparaissent qu'après un événement qui permet à un sujet d'exister comme existant. Si nous utilisons le 6 Surtout, la notion du ‘passé immémorial' ou de l' ‘anachronie sans originaire' dans L'autrement qu'être ou au-delà de l'essence est importante De l'existence à l'existant, p Ibid., p Ibid., p vocabulaire de Lévinas, devenir un sujet, c'est ‘être conscience, c'est être arraché à l'il y a'10. [...]
[...] Lévinas porte son attention sur ce livre parce qu'il montre non seulement qu'il y avait une société déshumanisée à l'époque de Staline et de Hitler, mais aussi que Ibid., p Ibid., p.118. En fait, Lévinas explique cette localisation de la conscience comme possibilité de dormir' dans ce livre Ibid., p Editions l'Age d'homme Livre de poche L'altérité et transcendance, Fata Morgana Une fois de plus, nous invoquons delà du souvenir' dans À l'heure des nations, Les Éditions de Minuit. ‘dans cette déliquescence des rapports humains, dans cette misère sociologique persiste la bonté'15. De plus, Ikonnikov essaie de définir le bien, ce qui rend ce personnage intéressant. [...]
[...] Et c'est sur cet aspect que Lévinas insiste quand il parle de l'histoire en tant que ce qui est positif. En somme, on trouve deux sens à l'histoire chez Lévinas : d'une part, l'histoire qui appartient à un temps économique et nonéthique ; d'autre part, l'histoire qui ne peut pas être incluse dans cette temporalité calculable. Maintenant, il serait nécessaire d'invoquer le concept du temps chez Lévinas pour délimiter le sens de l'histoire sur lequel il insiste. Cette histoire fait partie de la dimension du temps incalculable et humain. [...]
[...] Maintenant, il est nécessaire d'analyser la réflexion d'Ikonnikov sur le bien. Dans la première discussion avec Mostovskoi, il dit : ne crois pas au bien, je crois à la bonté'18. Il veut dire que le bien est représenté, par exemple, par la collectivisation qui donne des grandes souffrances à la paysannerie dans le but de parvenir au bien. Mais dans cette discussion, il ne montre pas le sens de la bonté. Il l'éclaircit dans son manuscrit plus tard. Ce manuscrit est rempli de questions sur le bien. [...]
[...] Il veut dire ici que l'avenir ne se fonde pas sur le présent et que temps y est le renouvellement du sujet'8. Il s'agit donc d'un avenir imprévisible qui ne se réduit jamais ni à un but ni à une prévision. L'avenir est toujours nouveau pour un sujet, et cette nouveauté est l'essence du temps dont Lévinas parle. Mais l'avenir qu'il présente va plus loin, car cette caractéristique de l'avenir montre aussi qu'il vient d'une toute autre dimension que celle qu'un sujet vit dans le temps de la vie économique : l'avenir surgit comme extériorité du sujet. [...]
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