Hobbes, qui est un philosophe du XVIIème siècle, critique la thèse d'Aristote dans le Léviathan ; 11, en expliquant que c'est grâce aux désirs successifs que l'homme parvient à la félicité, à savoir le bonheur, et pense que le bonheur n'est pas le but ultime de l'existence humaine contrairement à Aristote et aux "anciens moralistes. Ainsi, nous pouvons nous demander si le bonheur ne rend pas l'homme plus mauvais qu'il ne l'est ? (...)
[...] Si l'homme ne peut pas se satisfaire d'un seul désir c'est parce qu'il voit après chaque désir, un désir encore plus grand. Son envie de pouvoir s'accroit alors avec les désirs successifs. Toutefois, un homme serait prêt a faire n'importe quoi pourvu que ses désirs soit accompli, ainsi, contrairement à Epicure qui opte pour un calcul des plaisirs afin d'être certain de son choix, Hobbes dit que si l'homme doit commettre un meurtre pour être heureux alors il le fera sans réfléchir aux conséquences, tout ce qui lui importe c'est le plaisir qu'il éprouvera en commettant ce meurtre. [...]
[...] Chacun des désirs volontaires qui ont pour but la félicité de l'homme sont différents selon la personne qui les accomplis, en effet tous les hommes ne souhaitent pas la même chose et ne se trouve pas toujours dans un état de satisfaction en accomplissant un certain désir alors qu'un autre personne le serait. Par exemple, une personne aisée ne sera pas satisfaite en s'offrant un bon repas tandis qu'une personne vivant dans la rue et ayant des difficultés pour se nourrir sera pleinement satisfaite en mangeant un bon repas. Donc chaque action ne convient pas à chaque être si celle-ci ne se rapproche pas du désir souhaité. Dans cette deuxième partie, Hobbes évoque le fait que les hommes ont une soif de pouvoir incessante. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons dire que selon Hobbes il n'existe pas de but dernier à savoir le bonheur puisque celui-ci se construit durant toute la vie et ne cesse qu'à la mort. Seulement, si l'homme est prêt à tout pour parvenir à la félicité il pourrait s'en dégager une nature égoïste ne pensant qu'à son propre plaisir et non à celui des personnes qui l'entoure. Nous pouvons donc dire que si les plaisirs successifs ne sont pas un minimum modéré par l'homme, cela pourrait très vite amener les hommes à l'excès et donc devenir des êtres méchants. [...]
[...] En effet, comme cela est précisé par la suite, la félicité est une continuelle marche en avant du désir c'est-à-dire que même si tous les désirs d'une personne sont accomplis au cours de sa vie et ont une fin, celle-ci ne sera pas finalement plus heureuse qu'une personne accomplissant chaque jour ses désirs sans y mettre un terme, car le bonheur se retrouve dans les plaisirs successifs. Ainsi, nous voyons que pour parvenir à la félicité, chaque désir en entraine un autre et cela sans fin. Effectivement, l'objet du désir de l'homme n'est pas de jouir une seule fois cela signifie donc que l'homme ne peut pas se contenter d'un seul et unique plaisir mais qu'il doit en connaître une succession afin de parvenir à la félicité. [...]
[...] Tout d'abord, nous pouvons dire que pour Hobbes le but de la vie humaine ne réside pas dans le fait de parvenir au bonheur car il dit que cette vie ne consiste pas [ ] esprit satisfait C'est alors que l'on peu dire que Hobbes contredit les anciens comme Aristote ou bien Epicure qui ne considèrent pas que le bonheur se trouve dans les plaisirs successifs mais plutôt dans la philosophie qui apaise l'âme. En effet, pour les anciens, le bonheur est définit comme un état de paix ou tout trouble est absent de l'âme et du corps, c'est-à-dire, vivre en ataraxie et en aponie. [...]
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