Lettre à Ménecée, Épicure, la sagesse, bonheur, sage
La recherche du bonheur est une préoccupation commune à tous les philosophes, mais également à tous les hommes. Aussi ne cessons-nous pas de nous interroger sur conditions et moyens nécessaires pour atteindre ce bien suprême qu'est le bonheur.
[...] Tout d'abord le Sage possède des valeurs morales, des vertus qui sont selon Epicure une base inhérente & indispensable pour accéder à une vie heureuse. La force de l'homme sage réside alors dans son absence de crainte face à la finitude, il sait que le bonheur est accessible et que le mal doit être surmonté. Puis le sage il ne s'abandonne pas au destin, au hasard où aux volontés divines qu'il juge hors de toute raison. Enfin Epicure conseille à son disciple Ménécée de méditer sur tous les points qu'ils vient d'évoquer, seul ou avec son semblable, et il sera ainsi débarrassé des troubles de l'âme et du corps qui peuvent l'accabler et subséquemment il sera en mesure d'atteindre un bien suprême :le bonheur. [...]
[...] Est ce pour lui une entrave au bonheur ? Selon Epicure, le sage ne considère pas hasard à la manière de la foule Autrement dit, pr le peuple, hasard résulte d'une action divine. Or Epicure affirme que l'homme raisonnable ne peut compter sur fortune, hasard pr réaliser son bonheur. La fortune n'est pas 1 œuvre divine car même dieux n'agissent pas façon désordonnée car rien n'est accompli par un dieu d'une façon désordonnée La croyance en la fortune conduit aux mêmes incohérences que celles en la nécessité absolue : les hommes ne seraient plus susceptibles d'être accusés pr leurs actions. [...]
[...] Le sage tente alors supporter la douleur (comme Epicure le fera à fin de sa vie). - Selon Epicure, le sage rit du destin ne pense pas qu'il est maître de tout (par rapport à certains Lorsqu'il énonce que Mieux vaut accepter le mythe sur les dieux que de s'asservir au destin des physiciens Ici Epicure juge sévèrement le stoïcisme (qui prône d'obéir à l'ordre divin qui est la Nature. Pr les stoiciens, l'homme sage est celui qui s'abandonne à son destin sans en être affecté. [...]
[...] Finalement l'erreur de la croyance populaire était de concevoir les dieux comme des hommes .La philosophie inverse ce rapport et conçoit l'homme à partir des dieux. Pour autant, le sage n'est pas un dieu, il est seulement comme un dieu. Son indépendance n'est pas donnée, il l'acquiert à la condition d'un effort sur soi et d'une maîtrise de ses représentations, de sa conscience une maîtrise de soi. L'autarcie humaine semble être la solution pr Epicure mais nécessite un entraînement & pratique constamment renouvelé. [...]
[...] Ainsi pr ttes ces raisons, le sage ne se soucie pas Fortune. Il sait qu'elle peut parfois jouer un rôle important mais qu'elle reste impuissante contre l'essentiel. Aucun hasard, bon ou mauvais, ne remplacera sincérité d'une pensée rationnelle, condition nécessaire au bonheur. L'idéal étant évidemment, en ce qui concerne nos actions et nos pensée, que ce qu'on a jugé bien soit validé par le hasard. Il est alors meilleur d'être dépourvu de chance particulière tt en raisonnant bien que d'être chanceux en déraisonnant La droiture d'un homme ne se mesure dc pas à ses réussites personnelles ou sociales ms à force de son âme (sous entendue : la sagesse). [...]
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