Le thème de la mort est une des grandes problématiques de la philosophie. Elle est d'abord crainte car elle signifie la fin de l'existence humaine mais elle peut aussi être pensée comme un moyen pour ne plus souffrir. Dans le texte, Epicure développe le thème de la peur des gens face à la mort. Sa thèse est qu'il ne faut pas craindre la mort car elle n'est rien pour nous (...)
[...] De plus, nous pouvons dire que le texte d'Epicure est toujours d'actualité, lorsqu'il dit : on cessera de l'augmenter (la vie mortelle) d'un temps infini cela peut se référer à un exemple actuel. Quand une personne a eu un accident et qu'elle est dans un profond coma, qu'elle souffre, et que sa famille désire la garder envie dans le but de prolonger son existence bien qu'elle ait de minces chances de sortir du coma, c'est avant tout pour l'éloigner de la mort le plus possible, de retarder son échéance car sa famille craint la mort. [...]
[...] Le philosophe, quant à lui, s'oppose au commun des mortels, il ne craint pas de mourir. D'ailleurs Epicure fait une opposition entre existence et inexistence c'est-à-dire entre la vie et la mort. De ce fait, comment le philosophe peut-il craindre la mort alors qu'elle n'a pas de rapport avec la vie ? En plus la mort n'est pas un méfait Epicure conclue sa thèse ainsi, c'est ce qu'il nous a démontré tout au long du texte : il ne faut pas avoir peur de la mort puisqu'elle ne représente rien de douloureux pour soi-même au final. [...]
[...] Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu'elle serait un événement pénible, mais parce qu'on tremble en l'attendant. De fait, cette douleur qui n'existe pas quand on meurt, est crainte lors de cette inutile attente ! Ainsi le mal qui effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous, puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là nous n'existons pas. Donc la mort n'est rien pour ceux qui sont en vie, puisqu'elle n'a pas d'existence pour eux, et elle n'est rien pour les morts, puisqu'ils n'existent plus. [...]
[...] Il faut cesser de retarder son échéance et envisager la mort, non pas comme un méfait, mais plutôt comme un passage obligatoire dont il ne faut pas avoir peur car après la vie, il n'y a plus d'affres. Cependant, la vision d'Epicure ne semble pas tenir compte de la religion. Par exemple, les hindous croient en la réincarnation donc le fait qu'il n'y ait rien après la mort, comme le dit Epicure, est remis en cause. Les Bouddhistes, au contraire, seraient assez proches la vision d'Epicure. Selon Comte-Sponville, le je n'existait pas de toutes les façons. [...]
[...] Donc, comme le dit Epicure, c'est vraiment inutile de s'en faire alors que cette douleur n'existe même pas. Ce qui nous ronge c'est justement l'attente de la mort. Epicure poursuit sa thèse en disant que la mort n'est rien pour les vivants car ils ne peuvent pas la connaître, de même que les morts ne peuvent pas la ressentir étant donné qu'ils ont cessé de vivre. En fin de compte, cela ne sert à rien de s'inquiéter en pensant à la mort puisqu'à aucun moment on ne peut savoir ce qu'elle est réellement. [...]
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