Dans les sociétés démocratiques, l'idée principale qui semble régnait est celle de la justice selon laquelle on reconnaît et respecte les droits d'autrui. En effet, tous les hommes sont égaux devant la loi et la liberté de l'un s'arrête là où commence celle d'autrui. Ce principe est à la base de toutes les règles de conduite d'un individu vivant dans une démocratie. Bien entendu, ceci est fait pour que les hommes d'une même société vivent sous les mêmes règles et qu'aucun privilège ne face d'un homme le supérieur d'un autre. Ainsi, les droits des citoyens sont déterminés par une institution spécifique et les lois décidées par cette institution forment le droit positif. Celui ci a pour fin de discipliner une société et y faire vivre sereinement l'ensemble de ses citoyens et de ce fait, il semble évident à première vue, de penser qu'il est unique puisque il est créé dans le seul but de faire vivre les hommes sous une même justice.
Cependant, dès lors qu'il est possible de critiquer le droit positif et qu'un individu est capable de parler d'injustice, il se pose la question de savoir s'il n'existerait pas un autre droit supérieur à celui-ci.
Léo Strauss répond à cela dans Droit naturel et Histoire, en élaborant sa thèse de la façon suivante : Tout d'abord, il explique que le droit naturel est et a toujours été nécessaire puisque le rejeter signifierait que le seul droit existant serait celui défini par les institutions. Il explique ainsi la raison pour laquelle l'existence d'un second droit est incontestable puisqu'il est possible de critiquer celui établit par les tribunaux. Par après, il réfute la thèse de certaines personnes qui sont d'avis que de ce droit naturel n'est qu'un idéal de la société et de la façon de vivre des citoyens, en prenant pour exemple les sociétés cannibales qui dans ce cas, ne serait pas plus accusables que d'autres sociétés. Pour finir, il se place du coté inverse et analyse la situation comme si le droit naturel n'existait pas et par la, il constate que ce raisonnement n'est pas possible ; L'homme possède quelque chose qui dépasse le cadre de la société et par lequel il peut et doit la juger afin de trouver une norme nous permettant de « juger de l'idéal des société ».
Afin de mieux comprendre ce texte, nous suivrons le déroulement de Léo Strauss en cherchant à comprendre ce qu'est et vers quel but tant ce droit naturel.
[...] Léo Strauss, Droit naturel et histoire Dans les sociétés démocratiques, l'idée principale qui semble régnait est celle de la justice selon laquelle on reconnaît et respecte les droits d'autrui. En effet, tous les hommes sont égaux devant la loi et la liberté de l'un s'arrête là où commence celle d'autrui. Ce principe est à la base de toutes les règles de conduite d'un individu vivant dans une démocratie. Bien entendu, ceci est fait pour que les hommes d'une même société vivent sous les mêmes règles et qu'aucun privilège ne fasse d'un homme le supérieur d'un autre. [...]
[...] Cependant, comme le dit l'auteur, il est certain que des décisions sont qualifiables d'injuste et toute personne reniant cette injustice ferait preuve de mauvaise foi. Or ceci montre bien qu'il est tout à fait possible de contester des lois et de ce fait, nous insinuons qu'il y a une notion de la justice qui soit différente de celle qu'applique le droit positif et qui lui soit même supérieure puisqu'elle est apte à la juger. L'existence d'un droit naturel qui soit supérieur au droit défini par les institutions est donc présentée comme irréfutable, mais reste indéfinie. [...]
[...] Léo Strauss répond à cela dans Droit naturel et Histoire, en élaborant sa thèse de la façon suivante : Tout d'abord, il explique que le droit naturel est et a toujours été nécessaire puisque le rejeter signifierait que le seul droit existant serait celui défini par les institutions. Il explique ainsi la raison pour laquelle l'existence d'un second droit est incontestable puisqu'il est possible de critiquer celui établi par les tribunaux. Par après, il réfute la thèse de certaines personnes qui sont d'avis que de ce droit naturel n'est qu'un idéal de la société et de la façon de vivre des citoyens, en prenant pour exemple les sociétés cannibales qui dans ce cas, ne seraient pas plus accusables que d'autres sociétés. [...]
[...] Pour être le plus juste possible, elles doivent être souples et adaptables à différentes situations. Pour ce faire, et c'est vers ce but que tend l'explication de ce texte, l'homme doit user de ce quelque chose qu'il a en lui, car s'il possède cette aptitude il doit s'en servir afin de tendre toujours vers une norme qui puisse juger de l'idéal de toutes les sociétés. Tout au long de l'extrait de texte, l'auteur essaye de faire comprendre l'intérêt qu'il y a de juger d'après le droit naturel et pour ce faire il montre par des exemples, le danger qui existe à nier cette aptitude que possède naturellement l'homme sans avoir eu besoin de travailler à cette acquisition. [...]
[...] L'on comprend bien ici l'absurdité d'un tel raisonnement qui tiendrait pour juste ce qui est communément accepté, et l'on se rend compte qu'il y a nécessairement une norme supérieure à celle-ci, grâce à laquelle les décisions sont critiquables d'après une autre idée que l'homme se fait de la justice. L'auteur approfondit son explication en illustrant ses propos par l'exemple des sociétés cannibales. En effet, s'il suffit d'accepter des principes pour qu'ils soient justifiés, les principes des cannibales ne peuvent pas leur être reprochés, puisque cette manière d'agir leur parait être idéale et donc d'après l'opinion de certaines personnes, celui-ci est justifié par leur droit naturel. [...]
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