En septembre 1938, les chefs de gouvernement de la France, de l'Angleterre et de l'Italie signent les accords de Munich avec l'Allemagne nazie, permettant ainsi à l'armée d'Hitler d'annexer en toute immunité le territoire des Sudètes. Le président tchécoslovaque ne sera pas présent, bien que ces accords mettent quasiment fin à l'indépendance de son pays.
La France possède un traité d'alliance avec la Tchécoslovaquie, ce qui veut dire qu'elle avait passé des accords pour garantir les frontières de son alliée. Cependant, les accords de Munich cèdent aux Nazis un partie de la Tchécoslovaquie en échange de vagues promesses de paix. L'une des principales démocraties européennes bafoue un traité avant Hitler (...)
[...] Nous ne trouvons aucune réponse tranchée à cette question dans le texte, mais il peut sembler crédible que l'auteur, en vue l'ampleur du désastre qu'il attendait à juste titre de la part du nazisme, aurait répondu par l'affirmative. Pour Emmanuel Mounier, il faudrait par ailleurs plutôt parler "d'une démocratie à inventer que d'une démocratie à défendre, d'une liberté à armer que d'une liberté à sauver, d'une révolution que d'une sauvegarde." (c'est nous qui soulignons) "On conçoit qu'à ce régime les habitudes démocratiques se sentent quelque peu surmenées. Qu'à cela ne tienne. Que les démocraties [ . [...]
[...] Aussi, jusqu'à quel point et dans quelle mesure la virulence du communisme à cette époque a-t-elle poussé certaines mentalités droit dans la direction du fascisme ? Les gens se voyaient obligés de choisir entre deux extrêmes qui, par ailleurs, développèrent par la suite "certaines parentés de manière". . ] un petit peuple étourdi d'alcools qui pense à ses économies : on ne nous fera pas croire que c'étaient là des hommes qui ne voulaient pas tuer ; c'étaient bien plus simplement des hommes qui ne voulaient pas se battre. [...]
[...] Elles auraient peut-être évité beaucoup de souffrance, y compris la leur. Mais cela n'en a pas été ainsi, et nous ne pouvons que le lamenter. Quelles leçons pouvons-nous en tirer ? Mr. Mounier nous le dit quelques mois mêmes avant la guerre : désarmement. Il ne pourra pas y avoir d'oeuvre de paix durable en Europe avant que ce mot ne soit ancré dans les consciences, il est clair là-dessus. Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis l'époque d'Hitler, et, de nos jours, aucun dictateur environnant ne menace les démocraties occidentales. [...]
[...] Nous devrions peut-être faire honnêtement office d'introspection et voir si nous aimerions vraiment habiter dans un État qui ne posséderait aucune armée. N'y aurait-il pas toujours un voisin suspect qui pourrait projeter de nous spolier nos droits ? A l'égoïsme indifférent de l'être humain pragmatiquement plus tolérable aujourd'hui en raison de l'absence relative de menace politique proche de nous - pourrait s'ajouter un certain degré de paranoïa ? Un désarmement collectif est-il envisageable sans une profonde révolution individuelle ? Tasio Retortillo, M1 de philosophie, Université Pierre-Mendès France, 2008. [...]
[...] La rivalité entre les Allemands et les Tchèques s'amplifie tout au long des années 1930. La minorité allemande - majoritaire, cependant, dans les régions concernées - exhortée par son chef nazi, augmente ses exigences. Suite à l'Anschluss en 1938, il devient évident que la prochaine revendication d'Hitler, en vertu du principe de nationalité et du contexte historique exposé ci-dessus - notre auteur note d'ailleurs que "l'excitation artificielle d'une bonne propagande sait aujourd'hui créer de telles "volontés" collectives à partir d'un germe insignifiant" - concernera l'annexion des Sudètes. [...]
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