Cet extrait de la Deuxième leçon des Cinq Leçons sur la psychanalyse, écrites par Freud et prononcées lors de la Conférence de 1909, est une leçon consacrée à la constitution de la méthode psychanalytique. Elle traite donc de cette nouvelle méthode freudienne et du refus de la méthode hypnotique.
C'est un texte démonstratif et logique, Freud commence par montrer que sa méthode fonctionne de la même manière que la méthode hypnotique. Puis il critique sa méthode psychanalytique. Enfin il met en évidence l'existence d'une résistance psychique (...)
[...] * * * En deuxième partie, nous étudions la méthode psychanalytique que Freud propose. Cette méthode n'est utile que si on veut éviter l'utilisation de l'hypnose, c'est le cas de Freud. Cette méthode psychanalytique est basée sur un principe : les souvenirs que les patients se souviennent sont bons. Ce principe peut paraître étrange mais elle sert surtout à rassurer le patient dans sa démarche de remémoration de ses souvenirs oubliés, car par définition un souvenir, c'est un rappel de ce qu'un individu à connu, à réalisé, à entendu ou à vu ; or un souvenir peut être inventé. [...]
[...] Quelle est cette nouvelle méthode psychanalytique ? Et quelle est cette résistance psychique ? Nous allons traiter notre sujet en trois parties, premièrement nous traiterons du refus freudien de l'hypnose, ensuite nous étudierons la méthode psychanalytique de Freud, enfin nous terminerons notre commentaire par l'explication de cette force appelée aussi résistance psychique. * * * Tout d'abord étudions le refus freudien de l'hypnose. En effet, Freud se méfie de l'hypnose et veut l'éviter, pourtant Freud la pratiquée tout comme son confrère Charcot qui continue à l‘apprécier et à l'utiliser. [...]
[...] C'est le cas des hystéries qui sont prises au sérieux à cause de la perception aisée des symptômes qui sont réels alors qu'aucune cause physique ne peut être avancée ou prouvée. Or un symptôme est un effet d'une cause, c'est donc à partir du moment où l'on a su qu'une maladie n'était pas forcément causée par un traumatisme physique que les médecins dont Freud et Charcot, ont pu essayer de soigner ces patients. Le rapport entre les scènes pathogènes, à l'origine des maladies, et les symptômes qu'il qualifie de résidus à la ligne a donc été justifié. [...]
[...] L'existence de cette force peut être considérée comme certaine, car on sent un effort quand on essaie de ramener à la conscience les souvenirs inconscients. Cette force, qui maintient l'état morbide, on l'éprouve comme une résistance opposée par le malade. Cet extrait de la Deuxième leçon des Cinq Leçons sur la psychanalyse, écrites par Freud et prononcées lors de la Conférence de 1909, est une leçon consacrée à la constitution de la méthode psychanalytique. Elle traite donc de cette nouvelle méthode freudienne et du refus de la méthode hypnotique. [...]
[...] C'est ce que nous allons étudier dans cette troisième et dernière partie. * * * Freud tente également de prouver l'existence certaine d'une force qui empêcherait que les souvenirs deviennent conscients. Il utilise le terme force qui peut se définir comme une puissance mobile. Comme le verbe d'action surgir ce terme de force donne un aspect dynamique au texte, et il rend sa démonstration plus vivante, et attrayante. En effet, le refus freudien de l'hypnose qui a entraîner la mise en place de la méthode psychanalytique, a permis de prouver l'existence d'une résistance psychique à l'évocation des souvenirs pathologiques, c'est-à- dire à des souvenirs relatifs à un mauvais état de santé, à la maladie. [...]
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