Le travail est étroitement lié à la technique. Si la technique est une mise en oeuvre de moyens en vue d'une fin qu'on se représente, le travail est cette mise en oeuvre. Il est ce qui affranchi l'homme des contraintes naturelles en répondant à ses besoins. Le travail libère du besoin car sans la domination sur la nature qu'il permet d'acquérir, le loisir, le temps libre n'existeraient pas (...)
[...] Le travail en vue du loisir Le problème c'est que si le travail est ici qualifié de libérateur, c'est uniquement ce qui permet l'apparition du loisir. C'est donc en vue du loisir que nous travaillons. Ce n'est pas tant le travail en lui-même qui libérateur que le loisir et on peut rêver d'un État où le travail ne serait pas nécessaire. Le travail à l'origine est un instrument de torture et les synonymes de souffrance. C'est pour qu'on parle du travail de l'accouchement. [...]
[...] Un travail agit par contre coup sur le travailleur et c'est pourquoi il est libérateur car il l'arrache l'homme à l'animalité. II/ Le travail n'est pas toujours libérateur le travail dans les sociétés modernes Marx a montré que dans nos sociétés capitalistes modernes, le travail a pris un visage tel que au lieu d'être libérateur confirme vraiment à son essence il est devenu au contraire aliénant. La première cause en est le phénomène de la division du travail. La division de travail correspond la spécialisation qui fait que chacun n'exécute plus qu'une seule tâche au lieu de les accomplir toutes. [...]
[...] Il faut donc estomper la distinction entre travaux de réalisation et de conception et établir un dialogue entre subordonnés et dirigeants . Nietzsche, pour sa part, ainsi sur l'importance de pratiquer des travaux qui n'ont pour but que le travail lui-même c'est-à-dire des activités qui n'ont pas de fin autre qu'elles-mêmes. Aristote opposait deux types d'activités : la poesis et la praxis. Il distingue la poiesis, activité qui a sa fin en dehors d'elle-même, et la praxis qui est une activité qui a sa fin en elle-même. [...]
[...] Le travail est-il libérateur ou est-il au contraire ce qui nous asservit? I/le travail est-il libérateur? Le travail libère l'homme du besoin Le travail est étroitement lié à la technique. Si la technique est une mise en œuvre de moyens en vue d'une fin qu' on se représente, le travail est cette mise en œuvre. Il est ce qui affranchi l'homme des contraintes naturelles en répondant à ses besoins. Le travail libère du besoin car sans la domination sur la nature qu'il permet d'acquérir, le loisir, le temps libre n'existeraient pas. [...]
[...] Le travail libérateur est un travail doué de sens Un travail ne peut être doué de sens que si l'on l'accomplit pour lui-même or cela suppose d'abord que le travail ne soit pas dépossédé de l'unité de l'objet produit par son travail. Pour permettre aux gens d'exercer un travail doué de sens, il faudrait donc réduire autant que possible la division du travail ou alors si l'on maintient cette parcellisation, donner la possibilité à chacun de voir à quoi sert ce qu'il fait, à quelle œuvre totale il travaille. [...]
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