Il est indéniable que les animaux d'une même espèce peuvent communiquer entre eux. La difficulté est de savoir s'il y a lieu ou non de considérer cette forme de communication comme un langage.
Le philosophe Montaigne refuse ainsi de faire du langage un critère de distinction entre l'homme et l'animal. Il s'oppose en cela des cartes qui pensent que les animaux ne parlent pas au sens propre du terme. On ne les fera jamais prononcer une parole ou faire un signe qui ne soit relié à quelque sentiment ou émotion (...)
[...] Nous verrons que les mots avant de renvoyer à des choses envoient des idées, des concepts. II/ En quoi le langage humain consiste-t-il? On peut donc maintenant dire avec certitude que s'il est bien vrai que les animaux communiquent entre eux, ces modes de communication ne pas être tenus pour équivalent au langage humain, quels sont donc les caractères propres au langage humain? le langage et la négation Les cas où le langage ne se dépend pas chez l'homme peuvent nous permet de comprendre ce qui le langage humain. [...]
[...] Le mot nous éloigne de la réalité immédiate pour nous donner un moyen de concevoir la réalité de la pensée. III/ Quels sont les rapports entre langage et pensée? le langage comme expression d'une pensée préexistante Classiquement, on considère que la pensée peut s'élaborer indépendamment de tout langage et que la fonction propre langage et de fournir au produit de l'activité intérieure un support matériel qui en permet l'expression de la communication mais qui n'intervient pas dans leur mise au point. Arnaud et P. [...]
[...] Il y a ensuite la nature indécomposable du message. C'est la totalité de la danse qui significante mais une partie ne l'est pas. Au contraire le langage humain peut être analysé. Un mot isolé dans une phrase a une signification indépendamment du sens de la phrase. Mais enfin le caractère unilatéral du message : celui s'il n'a-t-elle pas un message retour comme c'est le cas dans le langage humain, mais il attend une action appropriée à savoir de se diriger vers le butin. [...]
[...] Selon leur forme, les aimants présents sur ce tableau représentaient des choses, des individus; d'autres pièces représentaient des relations telles que égal, différent, de la même couleur. Ils ont réussi à obtenir de Sarah quelle forment des phrases rudimentaires, qu'elles répondent à des questions. Mais surtout Sarah a réussi à développer une capacité représentative. On lui présente le jeton qui désigne pomme et qui est représenté par un triangle de plastique bleu. Elle caractérise comme on, rouge et dotée d'une queue. Elle a réussi à dissocier les propriétés du cygne au profit de celle de la chose qu'il représente. [...]
[...] Leur manière diffère puisque pour évoquer un mouton cuit et servi à table, l'anglais dit mutton et non sheep L'idée exprimée à travers le mot sheep est différente de celle exprimée allât à travers le mouton parce que les découpages de la langue anglaise ne sont pas ceux de la langue française. Les idées véhiculées par l'une et l'autre langue ne sont pas les mêmes. La notion de valeur linguistique invite donc à douter que les différents langages ne soient les véhicules neutres d'un sens toujours identique à lui-même et préexistant. [...]
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