Langage humain, nature du langage, problème philosophique, Tour de Babel, théorie darwinienne, Genèse, diversité des langues
Que l'homme parle est une énigme ; qu'il soit seul à parler est tout aussi mystérieux, voire parfois l'objet d'un doute ; qu'il puisse le faire, enfin, selon des langues aussi différentes qu'elles sont mutuellement incompréhensibles, est, à première vue, inexplicable. Ce sont ces interrogations auxquelles répondent les mythes. La Genèse, que contient l'Ancien Testament et qui remonte probablement à un vieux fond légendaire sumérien, procède en deux temps : d'une part, Adam donne des noms aux animaux et aux choses, ce qui explique la première langue et le privilège de l'humanité ; d'autre part, Dieu, en mettant fin à la construction de la Tour de Babel, donne naissance à la première diversité des langues.
[...] -1an : compréhension de certain mots ; réduplication des syllabes : utilisation d'un ou deux mots. Motricité : station debout, marche avec appui mois : répertoires de 30 à 50 mots non combinés en phrases ; séquences de sons avec intonations ; progression de la compréhension. Motricité : manipulation d'objets ; marche, mais descente des escaliers en rampant. -2ans : plus de cinquante mots ; majorité de phrases à deux mots ; disparition du habillement. Motricité : course, descente des escaliers en avançant un pied à la fois. [...]
[...] Le langage humain : Pourquoi la nature du langage estelle un problème philosophique ? Que l'homme parle est une énigme ; qu'il soit seul à parler est tout aussi mystérieux, voire parfois l'objet d'un doute ; qu'il puisse le faire, enfin, selon des langues aussi différentes qu'elles sont mutuellement incompréhensibles, est, à première vue, inexplicable. Ce sont ces interrogations auxquelles répondent les mythes. La Genèse, que contient l'Ancien Testament et qui remonte probablement à un vieux fonds légendaire sumérien, procède en deux temps : d'une part, Adam donne des noms aux animaux et aux choses, ce qui explique la première langue et le privilège de l'humanité ; d'autre part, Dieu, en mettant fin à la construction de la Tour de Babel, donne naissance à la première diversité des langues. [...]
[...] On peut suivre leur évolution, cela détermine une date où le langage vocal est possible, pas celle où il est apparu puisque ces organes ont chacun d'autres fonctions. On notera toutefois que le larynx humain est en position bien plus basse que chez les autres primates ; la langue est beaucoup plus arrondie et plus mobile. Dans le cerveau, la proximité entre les fibres de projection manuelles et les fibres faciales rend plausible la liaison du langage et des outils. [...]
[...] Comment dater l'apparition de la faculté du langage et celle des premières langues ? Le développement cérébral est évidemment essentiel. On a fait remarquer l'absence ou la quasi-absence de certaines aires cérébrales chez les pongidés (Ecclés, 1992). L'australopithèque n'a qu'un léger renflement à l'emplacement de l'aire de Broca, celle-ci se développe chez l'homo habilis et l'homo erectus et atteint vraisemblablement chez l'homme de néanderthal la taille et la place qui sont les siennes chez l'homo sapiens sapiens. On pourrait admettre que dès les premiers outils nécessitant des chaînes opératoires et une certaine organisation sociale, il y eut une forme de communication ; mais cela ne devient une certitude qu'avec l'apparition d'activités symboliques (tombes, graphisme pariétal). [...]
[...] A l'origine on situe les dryopithèques (22 millions d'années), qui marchent en s'appuyant sur le revers des mains et qui sont peut-être l'ancêtre commun des pongidés 'dont subsistent les gorilles, les orangs-outans et les chimpanzés) et des hominidés. Ces derniers apparaissent avec les australopithèques millions d'années ; station debout). Les fossiles les plus anciens que nous ayons découverts sont tous situés en Afrique orientale et australe. L'australopitecus africanus connaîtra une séparation en plusieurs lignées vers 2,5 millions d'années, à laquelle il ne survivra pas; l'une d'entre elles correspond à un nouveau genre, 1'homo habilis millions d'années, éteint vers 1,6 million d'années ; capacité crânienne de 650 à 800 cm3; premiers outils en pierre taillée). [...]
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