Tout d'abord, on aborde le langage comme une faculté propre à l'homme, c'est la marque par excellence de l'humanité, ce qui est différent de l'animal, puisqu'on parle de langage humain et de communication animale. Le langage serait la capacité universelle de l'espèce humaine de communiquer par la parole et les signes, dans le but de transmettre un message ou une information à autrui. Ainsi, la parole se qualifie d'usage individuel de la langue. Tout homme vit en société et cohabite avec les autres, c'est pourquoi il doit faire usage de la langue, usage particulier qu'un peuple fait de la faculté du langage. De ce fait en cohabitant avec les autres, il est confronté à l'obligation d'utiliser un même langage pour se faire comprendre et s'affirmer. De plus, cette démarche sous-entend que l'homme utilise le langage comme instrument puisqu'il en fait un usage.
[...] Un enfant sauvage est un enfant qui, perdu ou abandonné, a vécu à son plus jeune âge, loin de la société, à l'écart de tout contact humain. C'est pourquoi dans l'histoire, après la découverte de cet enfant, ils ont tenté d'effectuer une rééducation comme pour un enfant sourd, sans grands résultats, puisqu'ils n'arrivaient pas à faire de cet enfant un enfant qui parle, ses instincts d'animal faisaient surface. Cela prouve que l'apprentissage en communauté est indispensable, le plus tôt possible, pour comprendre celle-ci ou encore pouvoir l'utiliser. Le langage permet aussi à la pensée d'imaginer. En communiquant, de multitudes d'images et de codes apparaissent. [...]
[...] Attention tout de même aux excès qui relèvent de l'égo de l'homme. De plus, il est difficile parfois de s'exprimer avec ses mots, car d'après Hegel, s'il existe des idées que nous ne parvenons pas à exprimer, ce n'est pas un défaut de langage, mais un manque d'aboutissement de la pensée, soit un défaut dans notre langage qui serait d'ordre intellectuel et psychologique différent du système de langage. Jusqu'à présent, on a démontré les mécanismes du langage, et certes, le langage doit être omniprésent chez l'homme. [...]
[...] Or la dernière partie nous a montré que le langage est capable d'échapper à la maitrise de l'homme, de ce fait, il n'est pas libre de l'utiliser comme bon lui semble. C'est une contrainte imposée par la vie en société. Néanmoins, si l'homme est adroit dans son langage, il est capable de se différencier des autres. En définitive, le langage est un instrument de la pensée, culturel et social. [...]
[...] Ainsi, le langage est un outil de manipulation de l'esprit d'autrui. La rhétorique étant l'art de parler pour arriver à ses fins, le langage présente des failles. On n'accuse pas un inconnu d'être coupable. Même aujourd'hui, la publicité joue ce masque et persuade le consommateur à acheter. C'est pourquoi le langage n'a pas toujours des bonnes fins. Pour conclure, on a réagi à propos de l'instrumentalisation du langage, présente uniquement chez l'homme, car l'animal suit son instinct. L'homme a su dans sa société développer un ensemble de signes. [...]
[...] Puisque, prenons par exemple, le cas de l'abeille. L'abeille butineuse est la Reine, ainsi, c'est elle qui annonce à ses confrères la distance et le chemin où se trouve la fleur à butiner. Celle-ci, répète sans cesse, durant sa vie entière, la même chanson, puisqu'elle ne sait dire que cela. Ne sachant pas penser, elle ne peut pas changer de discours. De ce fait, l'abeille qui émet le chemin, n'émet que cela, et donc l'abeille réceptrice de l'ordre, ne répond autre chose que de suivre l'abeille émettrice. [...]
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