Dissertation sur le sujet suivant : "le langage nous aide-t-il à percevoir la réalité ?".
[...] DEUXIEME PARTIE Nous avons vu que pour percevoir la réalité, nous devions nous baser sur des acquis. C'est à dire des connaissances. Or, ces connaissances proviennent d'une interprétation de quelque chose que nous pensons ensuite connaître. De là, nous allons enseigner ces choses à d'autres qui eux-mêmes les transmettront à d'autres avec une autre interprétation un peu nuancée. Il est possible de mal interpréter les propos de quelqu'un et donc d'être induit en erreur, penser que nous détenons une vérité en ignorant qu'elle n'est pas vraiment celle que nous avons voulu nous faire assimiler. [...]
[...] Le langage ne permet donc pas d'être sur de la réalité. Cette dernière serait alors au delà du langage. Une phrase met en relief cette ambiguïté la vérité est une propriété du langage et non du réel Le réel tel que nous le concevons n'est donc pas cernable. Grâce à la conscience, nous savons que nous existons. Mais quelles en sont les raisons ? Pourquoi vivons nous nous- même ? Pourquoi ce n'est pas quelqu'un d'autre qui est né à notre place ? [...]
[...] wittgenstein par Gilbert Hottois Dictionnaire philosophique de citations, Hachette édition PLAN : Introduction Le langage : outil de communication et de partage de connaissances entre les Hommes. Le piège du savoir : transmission des erreurs entre les Hommes. Mais qu'est-ce vraiment que la réalité ? [...]
[...] Il s'agirait d'un problème qui dépasserait l'humanité entière, et donc le langage ne serait d'aucune aide puisqu'il représente les pensées des hommes, qui n'auraient même pas conscience eux-mêmes de la vraie réalité. Le langage ne peut exprimer ce que l'homme ne sait pas lui-même. BIBLIOGRAPHIE : Problèmes du langage par Emile benveniste, noam chomsky, roman jakobson { . } La vie et l'œuvre de Sigmund Freud, Ernest Jones PUF Quadridge tomes. Miroirs du monde : une histoire de l'encyclopédisme, Alain REY Fayard À mots découverts, Alain REY L'usage de la parole Nathalie Sarraute Problèmes de linguistique générale, Tome 1 et Benveniste Paris, Gallimard. La philosophie du langage selon L. [...]
[...] Le langage est-il alors utile pour concevoir cette réalité ? C'est une question contestable. Déjà, comme nous le fait remarquer Nathalie Sarraute dans l'Usage de la parole ; les mots possèdent une très large variété de sens, donc d'interprétations. Or, en même temps nous savons que les mots sont fixes et ne sont pas totalement capables d'épouser parfaitement les formes de la pensée. Il nous est impossible d'exprimer certaines choses, certaines pensées et visions sont ineffables. Par exemple, dire que l'herbe est verte est estimé vrai car tous les hommes voient l'herbe verte. [...]
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