Au sens large, le langage désigne tout code, c'est-à-dire tout système de signes ayant pour fonction d'établir une communication (on parle ainsi de langage animal, artificiel, gestuel, etc.). Au sens restreint, il désigne l'ensemble de la langue (c'est-à-dire le code linguistique en tant que système abstrait) et de la parole (c'est-à-dire l'utilisation, la réalisation de la langue par des sujets parlants) (...)
[...] On a observé chez les animaux des phénomènes de communication. Des insectes aux mammifères, les animaux sont capables de transmettre un message en recourant à des canaux très variés, toutes les formes de propagation d'énergie pouvant être utilisées : les signes peuvent ainsi être vocaux, visuels, olfactifs, tactiles, thermiques, électriques, etc. ces messages peuvent porter aussi bien sur le territoire des animaux que sur leur statut social, leur humeur ou leur sentiment du moment. Cette communication animale présente toutefois des différences fondamentales avec le langage humain. [...]
[...] L'expression phonique du morphème se compose elle-même d'unités distinctives et successives appelées phonèmes. Ainsi le morphème se compose de deux phonèmes et Ces phonèmes sont en nombre déterminé dans chaque langue, mais ils varient d'une langue à une autre. C'est la seconde articulation. B. L'ARBITRAIRE DU SIGNE LINGUISTQIUE La principale caractéristique du signe linguistique est d'être arbitraire, conventionnel. En effet, le lien entre le signifiant et le signifié résulte d'une convention entre les utilisateurs du code. En d'autres termes, il existe en soi aucun rapport nécessaire entre les mots et les choses. [...]
[...] LE LANGAGE, CONDITION DE LA PENSEE CONCEPTUELLE Il paraît légitime d'identifier le concept (idée) et le signifié, la différence entre l'un et l'autre résidant dans la manière d'envisager les contenus des unités lexicales : le signifié est le contenu considéré en opposition avec les contenus des autres items lexicaux, donc envisagé intra linguistiquement), tandis que le concept est le contenu considéré dans sa relation au référent, comme une entité existant hors du langage, donc envisagé extra linguistiquement B. LANGAGE ET REPRESENTATION DU MONDE Si donc nous pensons grâce au langage, dans et par lui, il est évident que la langue que nous parlons va d'une certaine manière structurer et modeler notre pensée. De fait, on a fait remarquer que les catégories de pensée sont des catégories de langue. L'analyse des langues montre ainsi que chacune découpe, sélectionne et classe de manière originale la réalité. [...]
[...] LE LANGAGE COMME POUVOIR Médiation entre les hommes, le langage assume d'autres fonctions liées aux rapports sociaux que celle de la communication. Il intègre les individus dans une communauté, mais cette fonction d'intégration est indissociable d'une fonction de discrimination à l'intérieur même d'une communauté linguistique : la connaissance d'une langue s'accompagne de la reconnaissance tacite d'une hiérarchie de ses dialectes ou des ses niveaux de langue correspondant à des catégories sociales spécifiques. Ainsi, l'assimilation du niveau de langue de la classe dominante à une prétendue langue correcte place dans une situation d'infériorité le locuteur qui ne la maîtrise pas : du seul fait qu'elle parle, la classe dominante domine. [...]
[...] La métaphysique se constituerait à partir de tels pseudo-concepts et énoncés vies de sens. Il convient donc, pour éliminer de tels énoncés métaphysiques, de créer des langages artificiels rigoureusement logiques. B. UNE QUESTION SANS IMPORTANCE Contre ces thèses, Popper estime que les questions de mots sont dépourvues d'intérêt dans la mesure où les mots ne servent qu'à exprimer des théories, non à les constituer : une théorie peut être exprimée dans différents langages et n'a que faire de la précision en soi du langage. [...]
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