Comme dans le célèbre film Matrix des frères Wachowski, le monde de la caverne est une parabole qui éclaire sur la véritable condition de l'homme : "programmé" dès le plus jeune âge, par l'éducation, l'environnement social, il ne se rend pas compte que ses aspirations, ses désirs, ses idées, sont le fruit d'un conditionnement extérieur, et non le résultat de son propre jugement. Le drame est qu'il vit "confortablement" cette situation qui l'invite à la paresse de laisser à d'autres le soin de penser pour lui. Kant avait lui aussi affirmé dans son oeuvre Qu'est-ce que les lumières, le fait que l'homme se complait dans l'ignorance : "Paresse et lâcheté sont les causes qui font qu'un si grand nombre d'hommes...restent sous un état de tutelle et qui font qu'il est si facile à d'autres de se poser comme leurs tuteurs." (...)
[...] Ainsi, il a la sensation d'être maître de son destin. Il préfère souffrir, être au service des autres en ayant l'esprit libéré, plutôt que d'être un roi au pays des aveugles. ne préférera-t-il pas mille fois [ ] il préférera tout souffrir que de vivre de cette façon là Pourtant cette lucidité, l'homme libre la paie très cher. En effet, après avoir accédé au monde de la vérité, il est très difficile de revenir en arrière en faisant comme s'il ne s'était rien passé. [...]
[...] Commentaire de l'extrait du Livre VII (514a-517) de La République de Platon La matrice est le monde qu'on superpose à ton regard pour t'empêcher de voir la vérité. -Quelle vérité ? -Le fait que tu es un esclave Néo. Comme dans le célèbre film Matrix des frères Wachowski, le monde de la caverne est une parabole qui éclaire sur la véritable condition de l'homme : programmé dès le plus jeune âge, par l'éducation, l'environnement social, il ne se rend pas compte que ses aspirations, ses désirs, ses idées, sont le fruit d'un conditionnement extérieur, et non le résultat de son propre jugement. [...]
[...] Il faut une véritable force de caractère pour affirmer ses convictions et les défendre. Et si l'homme persiste à vouloir convaincre, ou convertir ses semblables, il le fait parfois au péril de sa vie. Comme le suggère Socrate Et si quelqu'un tente de les délier et de les conduire en haut, et qu'ils le puissent tenir en leurs mains et tuer, ne le tueront-ils pas ? Ce célèbre extrait de l'œuvre de Platon nous a permis de distinguer deux mondes. [...]
[...] Il veut analyser le comportement naturel que l'homme adopterait si on bouleversait sa condition. D'abord en le déliant de ses chaînes, puis en le sortant de la caverne. On remarque que l'homme en question ne participe pas à sa délivrance qu'on le force à se dresser immédiatement de prime abord, il y est même opposé ne fuira t-il pas la vue et la possibilité d'y arriver nécessite la force et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir traîné jusqu'à la lumière du soleil». [...]
[...] En rapprochant ces derniers des montreurs de marionnettes, Socrate les assimile à des manipulateurs, des illusionnistes qui veulent faire croire que leurs créatures sont vivantes et donc duper les prisonniers de la caverne. L'emprisonnement de ces hommes dans la caverne les conforte à ne voir que ce qui leur paraît réel. Ils ne peuvent s'imaginer qu'il se cache autre chose derrière ces ombres qu'ils voient car conditionnés pour que sa n'arrive pas. Ainsi s'ils entendaient un porteur formuler un son, ils associeraient automatiquement le son à l'ombre. Par la suite Socrate évoque l'hypothèse qu'on délivre un de ces prisonniers. [...]
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