La philosophie et l'homme

Résumé du document

Etymologiquement, la philosophie désigne la recherche, l'amour de la sagesse en grec (« sophia » désigne « sagesse »). Le mot fut introduit par Pythagore au VIème siècle avant JC. La question « qu'est-ce que la philosophie ? » admet un caractère réflexif : la pensée philosophique vise l'universalité, elle réfléchit sur l'homme, sur les grands problèmes de l'humanité », et nous apporte des réponses plus ou moins probables.

Extraits

[...] Références philosophiques Selon Aristote, l'homme est un être unique par sa station verticale, sa main et sa raison : tout cela est inséparable. Avant de signifier raison le logos désignait le langage : l'homme est capable de contredire sa nature par l'éducation, il est capable d'influer dans la vie de la cité. La métaphysique cartésienne a pour premier principe l'évidence de deux existences : celle du moi et celle de l'être infini, qui est Dieu. La formule je pense donc je suis est hors de portée du doute car douter est déjà une manière de penser. [...]

[...] Selon René Descartes Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique, et les diverses branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences. Cette citation est tirée de la préface des Principes de la philosophie. La théorie des sceptiques se résume à penser que la vérité ne peut pas être appréhendée en elle-même : il faut s'en tenir aux données de l'expérience et se défaire de la raison : ces théories constituent l'empirisme. Qu'est-ce que l'homme ? [...]

[...] La philosophie morale kantienne est une philosophie de la liberté humaine profonde, mais dans la rationalité stricte de la loi précédemment établit. La question des valeurs Le relativisme culturel, très répandu aujourd'hui se réfère aux identités culturelles et certains conflits de valeurs ne peuvent être élucidés qu'en revenant aux principes de rationalité stricte et d'universalité. Références philosophiques La sagesse stoïcienne repose sur la distinction entre ce qui dépend de nos jugements, c'est-à-dire de nos jugement et ce qui ne dépend pas de nous, c'est-à-dire de l'ordre du monde : nous sommes donc maîtres de nos jugements, de soi-même en quelques sortes. [...]

[...] La relativité des conceptions du monde Si l'on s'en tient à la philosophie positive, la conception du monde se résume à trois points : la théologie la métaphysique le positivisme Le relativisme culturel est lié au développement des sciences sociales telles que l'ethnologie. Quelque soit son origine ou sa langue, la philosophie n'est en aucun cas au service d'une culture mais à la culture en générale. Références philosophiques L'idée selon les théories platoniciennes antiques est à la fois structure d'être et d'intelligibilité L'art dialectique est l'art de distinguer en vue d'atteindre l'Idée suprême. Le sage, le philosophe dialecticien peut remonter d'idée en idée jusqu'à une idée, l'idée. Dans le République, il s'agit de l'idée de bien. [...]

[...] Spinoza quant à lui affirme catégoriquement que la philosophie n'est pas une simple méditation de la mort mais de la vie. Dieu La question de Dieu et de son existence ne se pose pas seulement pour la foi religieuse : elle est au centre des réflexions philosophiques depuis l'Antiquité. Beaucoup de philosophes ont affirmé la continuité de la foi et de la raison. L'Histoire L'immortalité n'est pas seulement promise par la religion, mais aussi et surtout par l'histoire, comme en témoignent la mythologie, les grands héros immortels . [...]