On pourrait définir la paresse comme l'évitement de l'effort, le goût pour la facilité. On dit de celui qui n'aime pas le travail et l'effort qu'il est paresseux. La paresse se définit en effet comme le goût à l'inactivité. Être paresseux, c'est être feignant, passif, c'est fuir d'une certaine manière les obligations auxquelles nous sommes confrontées. On peut considérer la paresse comme un refus à l'effort physique ou intellectuel, un refus au travail et à toutes actions qui s'avèrent être pénibles. La paresse figure d'ailleurs parmi les sept « péchés capitaux » et cette paresse peut s'avérer être un vice si elle en devient une habitude. Le vice, lui, désigne d'une manière générale ce qui est défectueux, il représente le défaut et est opposé à la vertu. Le vice est un mauvais penchant devenu habitude pour lequel il est très difficile de s'en défaire. Le contraire de la paresse serait le travail, le dynamisme, l'activité qui demanderaient contrairement à la paresse de l'énergie, de l'effort. Par ailleurs il serait intéressant de se demander si la paresse n'est qu'un vice (...)
[...] Le paresseux reste longuement indécis avant de prendre toutes décisions qui pourraient atteindre sa motricité. En effet, il va calculer ses actions dans une optique de moindres efforts. La paresse va détruire notre personnalité et peut se placer rapidement comme un handicap à la vie de tous les jours. En effet la moindre action, le moindre effort se verra de plus en plus difficile à réaliser et se verra de plus en plus insurmontable au fil des jours que la paresse prolifère. [...]
[...] Dans nos société, celui qui ne fait rien : le paresseux, ne sera rien, on le traitera alors de feignant. On reprochera à cette personne de n'avoir aucune volonté. En effet la paresse ou la fainéantise ne plait en guerre. Cela montre une faiblesse, une forme de solitude, un manque total d'activités et la paresse est généralement assimilée à une forme d'échec. La paresse est donc un péché, un défaut, un interdit, un vice. La paresse va éloigner l'envie de faire une action telle qu'elle soit. Elle est généralement cumulative. Une personne paresseuse l'est souvent dans tous les domaines. [...]
[...] Tout d'abord, être paresseux, c'est une attitude qui se caractérise par un goût pour la facilité, un refus de l'effort physique ou intellectuel. On peut ainsi le considérer comme un vice ? Il est rare que quelqu'un se qualifie lui-même de paresseux. C'est une attitude qu'on attribue généralement à un autre et la qualification du terme paresseux forme une critique qui a un but dépréciatif. La paresse est une forme de défaut, de mauvaise volonté, de passivité. Chez certains individus la paresse permet parfois de dissimuler une peur d'échec. [...]
[...] La paresse présente certes des aspects négatifs tels que le goût pour la facilité, le refus d'un quelconque effort, la sédentarité, le désintérêt, la délégation de ses tâches et devoirs Cependant la paresse peut à la fois présenter des aspects mélioratifs tels que la solution à une meilleure productivité aux moyens de projets qui permettront une facilité et une rapidité dans l'exécution des tâches. La paresse peut être synonyme d'ingéniosité mais aussi de repos, de détente, de bilan, de reconquête de soi. Le travail tout comme la paresse peut sombrer dans le vice. Il peut présenter une aliénation des travailleurs, un renfermement de l'individu sur lui-même, un abandon de sa liberté Cependant le nom travail conduirait à un appauvrissement progressif et total de la société. Ainsi il est nécessaire de concilier paresse et travail à juste titre. [...]
[...] Nous pouvons également voir que la paresse peut-être autre qu'un vice. En effet, être paresseux c'est avoir du temps pour réfléchir, pour affuter notre réflexion et notre capacité à voir le monde. C'est analyser et prendre son temps. De plus c'est parce que l'on en a le temps, que l'on peut devenir plus intelligent car on se penche sur ce qui nous intéresse au dépend de ce que l'on est obligé de faire : le travail. D'ailleurs, beaucoup d'artistes et d'écrivains s'avoueraient fièrement comme étant paresseux. [...]
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