L'homme étant un être conscient, il semble posséder une maîtrise totale de son existence et même une connaissance parfaite de lui-même. Pourtant, nous pouvons souvent constater que nos actions, notre imaginaire, et d'autres phénomènes ne sont pas décidés en pleine conscience. De ce fait, il s'avère que notre inconscient ne nous laisse pas choisir certaines choses. La liberté, étant le propre de la conscience, semble donc être remise en cause par cette idée d'inconscient. Par conséquent, cette dernière exclut-elle totalement l'idée de liberté ? La théorie freudienne sur l'inconscient et le déterminisme semblent en effet aller à l'encontre de l'idée de liberté. N'existe-t-il pas pour autant une façon de se libérer de notre inconscient ? (...)
[...] Des travaux ont été réalisés sur cette idée d'inconscience, et le plus connu est bien sûr celui de Freud. Il a montré qu'il existe une instance psychique tout à fait spécifique qui joue un rôle incessant dans notre appréhension du monde. Sa vision de l'esprit, composé de trois parties, est la suivante : - l'inconscient : Dans cette partie, il n'y a rien de concret, c'est-à-dire que seules des représentations sans trop d'intérêts s'y trouvent. - le préconscient : il est situé entre l'inconscient et le conscient. [...]
[...] Théorie Freudienne remet en cause l'idée de liberté. Freud a montré qu'il y a des représentations psychiques qui se manifestent à la conscience sans que celle-ci en soit la cause. Elles auraient une origine spécifique en dessous de la conscience, c'est-à dire à un autre endroit de l'esprit, et continueraient toute notre vie. Il existe donc des phénomènes qui échappent à l'homme provenant de son inconscient. C'est d'abord à travers la pratique de l'hypnose (1887) que se révèle à Freud l'impossibilité d'identifier psychique et conscient. [...]
[...] Toutefois, la psychanalyse a permis de montrer que notre conscience n'est pas souveraine, que notre autonomie n'est pas donnée une fois pour toutes, mais qu'elle suppose une conquête continue, durable de soi, puisque notre inconscient fonctionne toute notre vie. Si l'homme n'est pas libre, il doit le devenir. [...]
[...] Par conséquent, cette dernière exclut-elle totalement l'idée de liberté ? La théorie Freudienne sur l'inconscient et le déterminisme semblent en effet aller à l'encontre de l'idée de liberté. N'existe-t-il pas pour autant une façon de se libérer de notre inconscient ? L'inconscient d'après Freud L'idée d'inconscience. Il s'agit de "l'idée d'inconscient", ce qui exclut de prendre le mot "inconscient" au sens où l'on dit d'un homme qui se conduit de façon inconsciente, ou encore au sens où on le dit d'un homme qui s'est évanoui. [...]
[...] Il faut donc se convaincre du rôle et de l'importance de la conscience qui reste comme le dit Freud lui-même seule lumière qui brille”. Et ceci suppose que la conscience puisse se détacher des déterminismes de l'inconscient par la compréhension et dans la guérison. En ce cas elle ne serait plus cette chose illusoire, mais elle redeviendrait alors un centre essentiel de la vie psychique. Dans son ouvrage De l'Interprétation, Paul Ricœur, souligne que le psychanalyste désire que le psychanalysé “élargisse son champ de conscience et soi finalement un peu plus libre“. [...]
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