Les passions des hommes du latin « Patior » surviennent lorsque le devoir (« desiderare » en latin) devient obsédant, étouffant et laisse place à nulle autre chose. Certains diront comme Hegel ou encore Sartre que ce sont les passions, les désirs de réussir qui amènent l'homme à avoir une vie meilleure, à progresser, à atteindre le bonheur. Cependant, d'autres philosophes tels Epictète et Platon se méfient des passions et atténuent la pensée précédente en ajoutant comme condition que pour être heureux il ne faut satisfaire que les désirs qui dépendent de nous, telle est la pensée stoïcienne que défend Descartes à de nombreuses reprises.
[...] Rien de grand ne s'est accompli en ce monde sans passion disait Hegel dans la Raison dans l'histoire. En d'autres termes, les désirs qui se transforment en passion nous donnent la volonté nécessaire pour réussir dans un domaine et c'est en cela que l'homme peut se reconnaître dans ses passions puisque ce sont celles-ci qui l'ont aidé à se construire. Dès lors les désirs et donc les passions font partie des caractéristiques de l'homme et lui sont indispensables pour son bon développement. Ainsi l'homme se reconnaît dans ses passions. [...]
[...] Certains diront comme Hegel ou encore Sartre que ce sont les passions, les désirs de réussir qui amènent l'homme à avoir une vie meilleure, à progresser, à atteindre le bonheur. Cependant, d'autres philosophes tels Epictète et Platon se méfient des passions et atténuent la pensée précédente en ajoutant comme condition que pour être heureux il ne faut satisfaire que les désirs qui dépendent de nous, telle est la pensée stoïcienne que défend Descartes à de nombreuses reprises. Ainsi, tous les philosophes ne sont pas en accord entre eux. [...]
[...] En effet, comme le disait Jean Didier Vincent, les besoins et les passions ne sont pas à dissocier. Ils représentent un manque qu'éprouve l'être humain, et ces manques concernent, la majeure partie du temps, les besoins qu'éprouve le corps. Qu'il s'agissent de besoins vitaux ou superflus, Platon considère les désirs du corps ou les passions comme une dangereuse maladie dans le sens où les passions lient l'âme au corps, et comme ce même philosophe le fait remarquer dans son Phédon : le corps est un tombeau pour l'âme En d'autres termes Platon considère les désirs comme étant dangereux car ils permettent d'emprisonner l'âme de l'être humain dans son corps. [...]
[...] De plus, pour l'opinion commune, l'homme se caractérise par son aspect physique, ses qualités mentales mais aussi par sa réussite, et par réussite nous entendons : a-t-il fait fortune, quel métier exerce t-il ? Et beaucoup d'autres notions caractérisent la réussite d'un homme. C'est en ce sens que les passions aident et même ont pour but d'amener l'être humain à faire de grandes choses, des inventions qui permettront de résoudre un problème d'ordre mondial. Comme le dit à juste titre Jean Paul Sartre, les désirs nous permettent de faire des choix, de prendre des décisions, et même de nous projeter dans le futur. [...]
[...] D'un autre côté, certains philosophes déclarent que les passions sont source de malheur et empêchent l'homme d'être heureux et de s'élever intellectuellement dans le sens où elles attachent l'âme au corps. Selon cette pensée, l'homme ne peut pas se reconnaître dans les passions mais il le peut dans la maitrise de ces dernières. Pour éviter les désagréments de ces deux modes de pensée, les stoïciens proposent de n'attacher d'importance qu'aux désirs réalisables, qui dépendent de nous. Ainsi l'homme pourra trouver le bonheur. [...]
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