Venant du latin tripallium, signifiant instrument de torture, la notion de travail peut être connotée négativement. Mais si il a été conçu dans une idée de douleur et de fatalité, le concept de travail a connu de nombreuses évolutions. Il fut successivement considéré comme une nécessité et un châtiment par l'Eglise catholique, un devoir pour le protestantisme et enfin comme un droit dans nos sociétés démocratiques (...)
[...] Philosophie Niveau Terminale Sujet : L'homme ne travaille-t-il que pour gagner sa vie ? Sources : Cours de SES, de philosophie Lexique de philosophie politique, culture générale, Thierry Ménissier, CNED, préparation aux épreuves d'entrée en Instituts d'Etudes Politiques Bibliographie : Bible, livre de la Genèse Hannah Arendt, La condition de l'homme moderne Aristote, La politique John Locke, Second traité du gouvernement civil Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations Voltaire, Candide [Introduction] Venant du latin tripallium signifiant instrument de torture, la notion de travail peut être connotée négativement. [...]
[...] L'individu choisit alors de perdre un peu de sa liberté. Ceci peut se faire au profit de l'égalité, comme le préconisait Karl Marx en permettant la fin de la lutte des classes mais aussi comme n'importe quel Etat prélevant des impôts destinés à être redistribués. Cette concession de l'ambition personnelle peut également s'effectuer au profit d'une ambition plus élevée : on a travaillé dans le cadre d'un effort de guerre visant une victoire sur un pays ennemi. Ceci implique une soumission à une autorité supérieure (Etat, famille, secte, ) [Conclusion partielle] L'homme poursuit dans le travail des objectifs qui dépassent largement ses simples besoins. [...]
[...] L'homme poursuit en travaillant des objectifs plus larges] L'homme travaille pour combler davantage que de simples besoins et nécessités, même élargies. Son but ultime est l'accession au bonheur, à la prospérité et au bien-être social. [A. Il cherche à s'enrichir] Nous avons défini gagner sa vie dans le seul domaine de la réponse à des besoins. L'enrichissement personnel ne peut donc rentrer en compte. Cependant, dans nos sociétés capitalistes, le travail est encouragé par l'appât d'un gain toujours plus important, d'un point de vue personnel et collectif. [...]
[...] L'homme travaille cependant pour combler davantage que ces simples nécessités, même élargies. [I. L'homme travaille pour gagner sa vie au sens large] La notion de besoin associée à celle de travail suscite interrogations et réflexions chez l'homme, et ce depuis longtemps. C'est un sujet largement développé dans le domaine religieux et philosophique. [A. Il répond ainsi à ses besoins élémentaires] Dans la religion et la culture catholique, qui constitue notre exemple le plus ancien, l'approche de la notion de travail reste profondément liée à son étymologie latine citée plus tôt. [...]
[...] [Conclusion] L'homme travaille donc pour gagner sa vie au sens large : on considère alors sa vie sociale, sa vie dans l'au-delà et sa simple survie. Cette liste d'objectifs n'est cependant pas exhaustive. L'homme cherche par le travail à atteindre ses idéaux et à réaliser ses rêves. Ceci dépasse largement le cadre des nécessités. [...]
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