Des artistes conçoivent leurs créations comme un engagement. On peut donc se demander si l'art transforme notre conscience du réel, ce qui est une manière de s'interroger sur le rôle de l'art. Par art, on entendra une création de l'imagination et par conscience du réel, la conscience de ce qui peut faire l'objet du constat partagé. Dès lors, si l'art, en tant que création de l'imagination, s'écarte du réel ou rompt avec le réel, en étant une fiction ou un embellissement, comment peut-il transformer notre conscience du réel ? Pour que l'hypothèse soit envisageable, ne faut-il pas que l'art soit lui-même une transformation du réel ? Si oui, transformer le réel, est-ce le rendre dans sa vérité ? Dans ce cas, l'art n'instruit-il pas ou n'éveille-t-il pas une prise de conscience ? Si l'art est déconnexion du réel, peut-il transformer notre conscience du réel, autrement dit, qu'est-ce qui peut faire l'objet d'un constat partagé ? (...)
[...] Vive, fraîche et entrainante, cette chanson réussit parfaitement à nous emmener dans cette idée plus qu'optimiste de la vie. Notamment par l'utilisation massive de termes colorés et joyeux tels que les arcs-en-ciel, le soleil et les sourires. Cependant, la vie ne présente pas que des bons cotés donc les artistes ont peut être au contraire une envie de dévoiler les cotés obscurs du monde. Le film Yes Man ! de Peyton Reed, avec comme acteur principal Jim Carey, étale la vie d'un homme qui répond oui ! [...]
[...] Un artiste qui veut modifier notre perception du réel, veut transformer notre manière de le voir et d'habiter le monde et surtout pas de le changer. Par exemple, lorsqu'on se promène dans un jardin public dans Paris, on ne peut s'empêcher, en observant les plantes et les fleurs qui nous entourent, de penser à des tableaux de peinture tels que ceux de Monet qui représente la nature dans toute sa splendeur par des après-midi d'été. Le peintre utilise les couleurs vives, les jeux de lumières, d'ombres, les transparences et les reflets qu'on omet souvent dans la vie réelle mais qu'on saisit sur un tableau. [...]
[...] On peut donc finalement penser que l'art transforme notre conscience du réel grâce aux différents moyens que l'artiste utilise pour y parvenir. Celui-ci dérive les faits réels pour nous envoyer une vision très différente du monde et de notre environnement qui est la sienne. Il parvient à nous faire adhérer à sa manière de penser, de voir les choses, juste à travers son art. Il n'a nul besoin d'argumenter, il expose tout simplement sa thèse et la fait découvrir pour qu'il soit sujet à des critiques positives comme négatives. [...]
[...] C'est d'après elles que nous identifions les choses et jugeons si elles sont bien faites. Donc si on continue de concevoir le réel sous l'angle de l'utilité et des idées qui lui sont associées, l'art ne peut changer notre conscience de ce qui est réel. L'art et le renouvellement de la conscience du réel On peut retourner l'argument. De quoi l'art se nourrit-il sinon du réel, en comprenant alors par réel non pas ce qui est utile mais ce qui devrait être objet de perception ? P. Klee écrit que l'art rend visible. [...]
[...] Ceux-ci voient le monde dans sa normalité mais approfondissent leur perception du comportement des gens qui le peuplent. L'artiste ayant trouvé des moyens de transformer notre conception du réel, on doit se demander pourquoi l'artiste cherche-t-il à la modifier. Nous avons vu auparavant, que les artistes de notre époque et d'antan, ont trouvé différents moyens d'altérer notre perception du réel. Mais pourquoi les artistes cherchent-ils à modifier celle-ci. On peut avancer l'hypothèse d'une volonté de montrer une vision optimiste de la vie pour que le monde apparaisse sous son meilleur angle dans leurs œuvres. [...]
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