En plein coeur d'une crise économique mondiale et au centre d'une société de consommation, nous évoluons dans un monde où notre rapport avec l'argent se doit d'être repensé. L'argent, symbole de pouvoir et mère porteuse de nos fantasmes nous mènerait-il vers le bonheur ? Instrument économique et social n'est-il pas aussi instrument de destruction personnelle ? Pour répondre à cette question, on s'appuiera sur les oeuvres suivantes :
[...] (On distinguera alors deux types d'argent, l'argent moral, gagné par la sueur du front et l'argent immoral qui se trouve sur les tables des casinos.) Mais cette conception sans morale est-elle synonyme de bonheur ? La valeur marchande n'ayant aucun lien avec la valeur pratique. L'argent ne prive-t- il pas les hommes de valeurs concrètes ? L'avarice d'Harpagon ne l'amène-t- il pas dans une prison dorée ? Finalement, Harpagon se retrouve soumit aux passions de l'abondance et de l'accumulation et perd sa liberté. [...]
[...] L'ascète lui croit que le bonheur est dans la pauvreté. Mais il ignore qu'il le souhaite aussi, il est névrosé. Il est paradoxalement l'esclave de l'argent. De plus Sigismond en imaginant la fin de l'argent, il détruit aussi tout lien civilisé avec celle-ci (destruction des actes économiques, plus aucun salaire après l'effort, plus aucune récompense après des actes d'entreprenariats Cette utopie ne repose pas sur la réalité de la société dans laquelle on vit et semble être contre nature et tendre vers une drôle »d'uniformisation du mérite. [...]
[...] Est-ce le bonheur idéal ? C'est en ce sens que l'avare n'en connaît ni la valeur d'usage ni la valeur d'échange. Et cette méconnaissance l'empêche et empêche les autres de jouir de la vie. Le bonheur sans acte constructif mène donc aux malheurs. Le bonheur serait- il dans le moment éphémère qu'est la dépense ? Le prodigue veut le croire. Mais il est condamné à dépenser tout au long de sa vie pour être heureux La cupidité est dans l'accumulation tandis que l'avarice est dans la nécessité de garder et dans la crainte obsessionnelle de perdre. [...]
[...] Dissertation : L'argent fait-il le bonheur ? Introduction En plein cœur d'une crise économique mondiale et au centre d'une société de consommation, nous évoluons dans un monde où notre rapport avec l'argent se doit d'être repensé. L'argent, symbole de pouvoir et mère porteuse de nos fantasmes nous mènerait-il vers le bonheur ? Instrument économique et social n'est-il pas aussi instrument de destruction personnelle ? Pour répondre à cette question, on s'appuiera sur les œuvres suivantes : L'Avare de Molière Philosophie de l'argent de Simmel L'Argent de Zola I L'argent contribue au bonheur L'argent est un moyen d'assouvir nos désirs et nous permet de développer notre condition humaine tout en nous faisant miroiter le bonheur suprême. [...]
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