Exposé de Philosophie (Université Laval) relatif à Kant consistant à expliquer de manière claire le rôle de l'imagination dans le système de Kant amener par sa Critique de la Raison pure. Le travail montre que l'on peut qualifier l'imagination kantienne comme étant une sorte de pont dans sa constitution du savoir reliant l'esthétique transcendantale et la logique transcendantale. On expliquera d'abord brièvement ce qu'est l'esthétique et l'analytique pour ensuite définir l'imagination et ses fonctions de synthèse et de schématisme.
[...] Dictionnaire Kant, Paris, Ellipses p. BREHIER, Émile. Histoire de la philosophie, PUF, Paris p.1178. KANT, Emmanuel. Critique de la raison pure, PUF p.77. VAYSSE, Jean-Marie. Dictionnaire Kant, Paris, Ellipses p 106. KANT, Emmenuel. Critique de la raison pure, PUF, Paris 92-93. KANT, Emmanuel. Critique de la raison pure, PUF, Paris p.109. [...]
[...] Heidegger le dira clairement : la problématique de la déduction transcendantale et du schématisme ne devient vraiment claire que si l'imagination transcendantale se laisse saisir comme racine de la transcendance.[17] Il y voit aussi une percée unique dans la philosophie, consistant à enraciner la rationalité dans la temporalité et la finitude en anticipant par là la question de l'être et du temps[18]. BIBLIOGRAPHIE BRÉHIER, Émile. Histoire de la philosophie, Presses Universitaire de France, Paris p. CASTILLO, Monique. Kant, Paris, Librairie philosophique Vrin p. HEIDEGGER, Martin. Kant et le problème de la métaphysique, Paris, Gallimard p. JEAN, Michel. Imagination et schématisme dans la critique de la raison pure, Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval p. KANT, Emmanuel. [...]
[...] Kant distingue deux sortes de synthèse transcendantale qui peuvent rendre l'expérience possible, la synthèse figurée et la synthèse intellectuelle. L'une est opérée par l'imagination et l'autre ne l'est que pas l'entendement sans le recours à l'imagination. La synthèse est une opération de l'imagination pure et elle porte sur le temps. L'entendement, elle, assure l'unité de cette synthèse. Il dira qu'il y a trois sources primitives qui renferment les conditions de la possibilité de toute expérience et qui peuvent dériver elles-mêmes d'aucun autre pouvoir de l'esprit : ce sont les sens, l'imagination et l'aperception. [...]
[...] Il montre le rôle crucial du temps dans la présentation de la synthèse productive de l'imagination. Il est une détermination transcendantale de temps qui donne à la catégorie une efficience cognitive. Les principes de l'entendement sont alors la mise en œuvre des catégories schématisées, et c'est comme ça que l'on peut l'appliquer aux objets de l'expérience. Hegel et Heidegger, deux commentateurs de Kant, sont davantage en accord avec la première édition de la critique de la raison pure en ce qui à trait au statut de l'imagination. [...]
[...] ) La synthèse en général est, comme nous le verrons plus tard, le simple effet de l'imagination, c'est-à-dire d'une fonction de l'âme aveugle, mais indispensable, sans laquelle nous pourrions jamais et nulle part avoir aucune connaissance mais dont nous n'avons que très rarement conscience.[4] Kant a annoncé à la fin de son introduction de la critique de la raison pure qu'il n'y avait que deux sources à la connaissance. Il devra en introduire une troisième pour régler ses problèmes : l'imagination. Or, l'introduction de l'imagination comme troisième source de la connaissance est paradoxale et pose d'autres problèmes dans la mesure ou a deux reprises (introduction et logique transcendantale), Kant affirme la dualité des sources de la connaissance. Conscient du paradoxe, il réécrira une deuxième édition en prenant soin de corriger les endroits où il parlait de troisième source. Kant l'introduira comme subordonné au travail de l'entendement. [...]
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