Distinction tranchée entre la philosophie de la nature et la philosophie naturelle
NB : distinction introduite par WOLFF
Philosophie naturelle : mécanique de Newton.
Critique de la raison pure : mécanique de Newton, géométrie et arithmétique
Trait marquant chez Kant : interaction étroite entre science et philosophie : il prétend mettre au jour les fondements philosophiques de la mécanique
(...)
[...] Les principes métaphysiques vont précisément énoncer les conditions de possibilité de l'application des catégories à la donnée intuitive du corps mobile, et donc à la mathématisation de la nature. Analytique transcendantale : 12 types de jugements et donc 12 concepts purs de l'entendement. Il tente de démontrer que les 12 concepts sont nécessaires et suffisants à toute synthèse d'objets. Les 12 catégories se divisent en 4 groupes : 1. Quantité : unité, pluralité, totalité 2. Qualité : affirmation, négation, limitation 3. [...]
[...] Pour lui, la mécanique est la pierre de touche de la philosophie, tout en restant autonome. Le problème : fonder la vérité apodictique des jugements de la mécanique Pour Kant, énoncés de la mécanique sont des jugements posés par un sujet connaissant. Ces jugements sont universels (concernent tous objets) et nécessaires (pas possible que soient faux). Par conséquent la science est apodictique, c'est-à-dire vraie au-delà de toute raison de douter. La vérité des jugements de la mécanique est à priori car aucune connaissance nécessaire et universelle ne peut être tirée de l'expérience. [...]
[...] La connaissance apodictique de la nature sera nécessairement mathématique, sans quoi on ne pourrait la fonder sur des principes à priori. Nécessité des mathématiques : la possibilité de choses exige de plus que l'intuition que ce concept soit construit. La connaissance rationnelle par la construction des concepts est mathématique. Les douze axiomes de la science du mouvement Critique de la raison pure : énoncé des principes de l'entendement pur c'est-à-dire les règles d'application des catégories à la constitution d'objets (règles = jugements synthétiques a priori). Ces principes sont nécessaires et énoncent ce qui appartient nécessairement à tout objet déterminé. [...]
[...] Cette représentation construite dans l'intuition pure sera mathématique. C'est sur la possibilité de construire les concepts dans l'intuition pure que repose le rapport de ce dernier à une expérience sensible, et donc d'une expérience d'objet à posteriori. L'élément sur lequel repose la synthèse du sujet et du prédicat n'est ni le temps, ni l'espace, ni la catégorie mais la catégorie construite dans l'intuition pure. La possibilité même de l'expérience d'objet comme fondement de tout jugement synthétique a priori La possibilité de l'expérience est ce qui donne une réalité objective à toutes nos connaissances à priori. [...]
[...] La nature est ordonnée vers une fin qui constitue la raison de son existence. Le jugement téléologique établit la liaison entre le domaine théorique (de la science) et le domaine pratique (de la liberté). Déterminisme et finalité collaborent en vue de l'harmonie de la nature et de la liberté puisque l'existence d'un monde ordonné et déterministe garantit la possibilité de l'exercice de la liberté, à savoir la détermination autonome de sa volonté par un sujet et en conséquence d'un agir déterminé. Autrement dit, un monde totalement chaotique rendrait impossible toute action bonne. [...]
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