Un homme apercevant quelqu'un en train de se noyer dans un lac en plein hiver se jettera à l'eau sans réfléchir pour essayer de le sauver même s'il ne sait pas nager. Il aura alors agi par devoir sans que des inclinations, immédiates ou non, ne l'y poussent. Dans ce cas, il semblerait même que celles-ci s'y opposent : en effet, l'homme se sait pas nager et la température de l'eau en refroidirait plus d'un. Par opposition, un autre homme se jettera également à l'eau mais uniquement en pensant à la récompense qui l'attendra une fois la personne sauvée (...)
[...] (Kant, Métaphysique des mœurs, Première section), alors sa conduite a une valeur morale, c'est-à-dire que son action part d'une bonne volonté. Il s'agit donc de savoir si les actions ont toujours une valeur morale. La question se pose car les valeurs morales sont des règles qui dictent la conduite des hommes afin qu'ils tiennent compte du bien universel. En obéissant à ces règles, l'homme obtient la liberté de se gouverner de lui-même, on parle d'autonomie. Mais l'accomplissement de ces devoirs peut l'empêcher d'être heureux car il doit en tout temps penser au bien universel et non à son seul intérêt. [...]
[...] Explication de texte Kant : Fondements de la métaphysique des mœurs Première section : paragraphe 9-10 Un homme apercevant quelqu'un en train de se noyer dans un lac en plein hiver se jettera à l'eau sans réfléchir pour essayer de le sauver même s'il ne sait pas nager. Il aura alors agi par devoir sans que des inclinations, immédiates ou non, ne l'y poussent. Dans ce cas, il semblerait même que celles-ci s'y opposent : en effet, l'homme se sait pas nager et la température de l'eau en refroidirait plus d'un. [...]
[...] Il prend l'exemple d'un débitant et explique que conformément au devoir celui-ci ne va pas surfaire le client inexpérimenté (l.18), ce qui serait contraire au devoir car il ne prend en compte que son propre intérêt. De plus, il ajoute que c'est ce que ne fait jamais dans tout grand commerce le marchand avisé (l.19), c'est-à-dire que cette pratique est peu courante. Il prend ensuite l'exemple d'un enfant qui achetant dans ce commerce à tout aussi bon compte que n'importe qui. (l.22), il sera servie comme n'importe qui d'autre, on est donc loyalement servie (l.22). Il semblerait donc que cette action soit conforme au devoir. [...]
[...] Dans un premier temps, jusqu'à contre le devoir l.6, il présente les actions contraires au devoir. Puis, dans un second temps, jusqu'à mais non par devoir. l.40, il présente et illustre les actions conformes au devoir pour lesquelles, d'une part, les hommes ont une inclination immédiate et d'autre part, celles pour les lesquelles ils n'ont aucunes inclinations immédiates mais qu'ils n'accomplissent non moins parce qu'une autre inclination ne l'y les poussent. Enfin, dans un troisième temps, il présente les actions faites par devoir. [...]
[...] * Kant envisage ensuite les actions "réellement conformes au devoir." deux cas se présentent. Dans le premier, les hommes n'ont pour cette action " aucune inclination immédiate" où une inclination est un penchant naturel qui porte quelqu'un vers quelque chose, et une inclination immédiate désignant un penchant qui conduit à la recherche immédiate du plaisir. "Cependant" (l.10) marque une nuance dans son propos, en effet, dans ce cas ils accomplissent cette action conformément au devoir parce "qu'une autre inclination les y pousse" (l.10), c'est à dire qu'un autre désir lui donne intérêt à accomplir cette action. [...]
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