Commentaire et une critique du texte de Kant Critique de la faculté de juger.
[...] Pour cela, Kant met en place un jeu d'oppositions entre la culture dominante et la culture qui développe des dispositions naturelles (éducation, intelligence Puis il montre peu à peu que les différences entre ces deux cultures se réduisent au fur et à mesure que la culture se "démocratise"; tout cela jusqu'à former une seule culture, une seule société, la société civile. Dès lors, on peut se demander quel est donc le processus, le cheminement qui amène de cet Etat d'inégalité et de domination, à ce que Kant appelle la société civile ? S'il apparaît dans un premier temps que Kant constate et décrit les inégalités entre les hommes et leurs cultures, il n'en reste pas moins qu'il y trouve un remède la culture elle-même, qui permet le renversement de l'inégalité à l'égalité, jusqu'à la formation de la "société civile". [...]
[...] Tout cela pour le bon fonctionnement de la société et le perfectionnement de l'espèce humaine. En effet, grâce à la culture, l'homme s'arrache de l'animal, de ce qu'il était à l'état de nature seulement. L'homme se perfectionne donc grâce à la culture, ceux qui lui permet de combler les inégalités ; contrairement à l'animal qui sera ce qu'il est toute sa vie dès les premiers jours. Selon Kant, la culture permet donc le développement des dispositions naturelles, permettant à l'homme de se perfectionner jusqu'à effacer l'inégalité et prôner l'égalité. [...]
[...] Bibliographie et biographie de Kant : Kant (1724-1804) est un philosophe allemand. Sa critique de la raison tire la leçon de la révolution accomplie depuis Copernic dans les sciences : n'est connu que ce qui est conforme à notre faculté de connaître. Elle ruine la théologie rationnelle, repense la morale et l'esthétique. Critique de la raison pure (1781) ; Critique de la raison pratique (1788) ; Critique du jugement (1790). [...]
[...] Bien au contraire, elle peut même les faire croître. A titre d'exemple, on peut citer Bourdieu qui, dans son texte Les Héritiers montre que la culture, permet bien le développement de dispositions naturelles, mais ne permet pas de combler et d'effacer les inégalités naturelles. En effet, Bourdieu prend l'exemple de deux élèves qui ont les mêmes capacités naturelles, innées, et montre que la culture, l'éducation peut bien créer des inégalités. Ces aptitudes, qu'on donnerait trop promptement comme naturelles peuvent s'expliquer également, et peut-être aussi bien, par un ensemble de déterminations socio-économiques comme l'héritage culturel. [...]
[...] Ce raisonnement de Bourdieu peut être rapproché d'ailleurs des méfaits de la culture décrits par Rousseau. Il en est également ainsi de l'instruction, de l'éducation (partie intégrante de la culture) qui permet l'épanouissement de certaines dispositions qui ne peuvent se concevoir à l'état pur. De plus, cette inégalité des dispositions intellectuelles, conséquence de la culture de chacun, peut être utilisée comme un pouvoir de domination sur autrui. En effet, des personnes plus intelligentes, plus malines, peuvent exercer une pression, une forte volonté de diriger les personnes ayant moins de capacités naturelles, intellectuelles et se laissant convaincre plus facilement. [...]
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